Je me permets d'insister pour moi la seule solution et la plus juste est de proratiser (proportionnel), car la déclaration n'est pas le reflet de la réalité mais le lissage sur 12 mois des heures et des jours d'activités. Quand vous déclarer les nouvelles heures suite à une absence, là encore ce n'est pas la réalité des heures faites, car vous déduisez la conversion d'une déduction de salaire en heure des heures lissées. Il est logique et cohérent de procéder de même pour les jours d’activés, car déduire des de jours lissés des jours réels n'est le reflet de la réalité.
Pour illustrer mon propos voici un exemple tiré de PAJEMPLOI (voir fichier).
Heures mensualisées (32 h X 52 semaines) ÷ 12 = 138,66 arrondis à 139 h pour (4 j X 52 semaines) ÷ 12 = 17,33 arrondis à 18 jours d'activités
salaire = (3 € X 32 h X 52 semaines) ÷ 12 = 416€
Salaire après déduction = 416 - ([(416 X 64) ÷ 136] = 220,24€ (136 correspondant aux heures potentielles du mois)
Case « Nombre d’heures normales » : Salaire mensuel ÷ Taux horaire = 220,24 ÷ 3 = 73,41 arrondis à 73 h
Case « Nombre de jours d’activité » : Nb de jours mensualisés -Nb de jours d’absence = 18 - 8 = 10 j (il déduise le nombre réel de jour)
mais si je proratise voila ce que l'on trouve
Jours d'activités = 18 / 139 x 73.41 = 9,51 soit 10 jours la même chose que en déduisant les jours réels.
En fait, je pense que plus le nombre de jours à déduire est élevé plus la proratisation a son importance.
Le nombre de jours d'activités n'a d'importance que pour déterminer si vous dépassez le plafond journalier et ne sert à rien d'autre.
Donc si dans votre cas, vous mettez les jours réels ou une proratisation, le principal est que si vous étiez sous le plafond avant il n'y a pas de raison à ce que vous ne soyez plus.
J'espère vous avoir rassuré