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SUJET :

Gronder un enfant il y a 9 ans 3 semaines #25

cedila écrit: Bonjour

Et bien voila 2 articles différents, aussi sérieux l'un que l'autre.

ma conclusion, qui reste personnelle, c'est qu'on peut être un parent ou adulte aimant et bienveillant, sans pour autant laisser faire n'importe quoi à l'enfant. et qu'une punition, selon comment elle est amenée et expliquée n'est pas traumatisante.

aimer, ce n'est pas dire oui à tout, ce n'est pas se lancer dans des explications interminables, ce n'est pas subir le "mauvais" comportement d'un enfant sans réagir et en serrant les dents.

je pense que les discours des psys sont mal interprétés: quand ils parlent de violences verbales, de punitions (d'ailleurs, dans l'article, c'est de punition corporelles dont il s'agit, je ne crois pas qu'ils parlent du fait de réprimander un enfant de temps à autre, mais bien des parents qui n'ont QUE ce système de réponse.

Il faut bien faire la différence entre l'adulte qui ne répondra que par les cris, les punitions et les fessées, avec celui qui va tenter d'expliquer, de raisonner et qui va finir par se facher en faisant la grosse voix, ou qui va mettre au coin parce que les limites auront été dépassées malgré tout.

je suis ce ceux qui croient que si on ne peut plus rien dire à un enfant , et bien on a du souci à se faire :(
pas de fessée, c'est traumatisant, pas de punitions, c'est humiliant, pas de grosse voix, c'est terrorisant, euh, c'est l'adulte qui va finir par être terrorisé et traumatisé à ce rythme là :lol:


Il ne faut pas oublier qu'on doit préparer nos enfants à vivre en société, ou ils ne seront plus le petit trésor de personne. si on ne leur apprend pas à respecter des règles, à contrôler sa frustration et sa colère, ils en seront les premières victimes.

Il y a des enfants qui comprennent vite, qui acceptent vite, à qui juste un "non, ne fais pas ça, c'est dangereux/ mal/ interdit..... suffit, et il y a les autres, qui vont toujours essayer de pousser les limites plus loin!

Il n'y a pas de règle absolue, aucune méthode infaillible. En fonction de la situation, il faut savoir naviguer. Ce qui marchera avec l'un ne marchera pas forcément avec l'autre ;)


Ce n'est pas parce qu'on pratique une éducation bienveillante que l'on doit tout subir en "serrant les dents"... Education bienveillante ne signifie pas ne rien contrôler et ne pas poser de limites...

Personnellement, je n'ai jamais donné de fessées, ni puni mes enfants et ils sont allés dans une crèche où l'on pratiquait l'éducation bienveillante... Aujourd'hui sur le bulletin de mon fils au collège, il est noté : "comportement exemplaire"... et c'est pareil pour les deux plus jeunes... Et j'ajouterai qu'en plus d'avoir un bon comportement, mes enfants sont également bien dans leur peau... Ou j'ai beaucoup de chance ou alors, cela signifie que l'on peut arriver à très bons résultats avec l'éducation bienveillante... ;)

J'ajouterai, après avoir lu les deux articles, que je ne vois où se trouvent les contradictions entre les différents points de vue. M. Rufo ne dit pas qu'il faut punir ou fesser les enfants... Il dit qu'il faut avoir de l'autorité... Quant à Catherine Gueguen, elle ne dit pas qu'il ne faut pas avoir de l'autorité et ne pas savoir dire non, elle dit qu'il ne faut pas punir ni fesser... C'est tout l'enjeu et à mon sens, le problème est là... C'est que, après avoir dit, ne punissez pas ni fessez pas, on n'explique pas assez comment s'y prendre... Certains parents pensent qu'ils doivent tout laisser faire à leurs enfants parce que c'est mauvais pour eux de les punir. Or, ce n'est pas ça l'éducation bienveillante... Dans "éducation bienveillante", il y a "éducation", pas "laisser-aller"...

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Dernière édition: par Suzie.

Gronder un enfant il y a 9 ans 3 semaines #26

Suzie écrit:

cedila écrit: Bonjour

Et bien voila 2 articles différents, aussi sérieux l'un que l'autre.

ma conclusion, qui reste personnelle, c'est qu'on peut être un parent ou adulte aimant et bienveillant, sans pour autant laisser faire n'importe quoi à l'enfant. et qu'une punition, selon comment elle est amenée et expliquée n'est pas traumatisante.

aimer, ce n'est pas dire oui à tout, ce n'est pas se lancer dans des explications interminables, ce n'est pas subir le "mauvais" comportement d'un enfant sans réagir et en serrant les dents.

je pense que les discours des psys sont mal interprétés: quand ils parlent de violences verbales, de punitions (d'ailleurs, dans l'article, c'est de punition corporelles dont il s'agit, je ne crois pas qu'ils parlent du fait de réprimander un enfant de temps à autre, mais bien des parents qui n'ont QUE ce système de réponse.

Il faut bien faire la différence entre l'adulte qui ne répondra que par les cris, les punitions et les fessées, avec celui qui va tenter d'expliquer, de raisonner et qui va finir par se facher en faisant la grosse voix, ou qui va mettre au coin parce que les limites auront été dépassées malgré tout.

je suis ce ceux qui croient que si on ne peut plus rien dire à un enfant , et bien on a du souci à se faire :(
pas de fessée, c'est traumatisant, pas de punitions, c'est humiliant, pas de grosse voix, c'est terrorisant, euh, c'est l'adulte qui va finir par être terrorisé et traumatisé à ce rythme là :lol:


Il ne faut pas oublier qu'on doit préparer nos enfants à vivre en société, ou ils ne seront plus le petit trésor de personne. si on ne leur apprend pas à respecter des règles, à contrôler sa frustration et sa colère, ils en seront les premières victimes.

Il y a des enfants qui comprennent vite, qui acceptent vite, à qui juste un "non, ne fais pas ça, c'est dangereux/ mal/ interdit..... suffit, et il y a les autres, qui vont toujours essayer de pousser les limites plus loin!

Il n'y a pas de règle absolue, aucune méthode infaillible. En fonction de la situation, il faut savoir naviguer. Ce qui marchera avec l'un ne marchera pas forcément avec l'autre ;)


Ce n'est pas parce qu'on pratique une éducation bienveillante que l'on doit tout subir en "serrant les dents"... Education bienveillante ne signifie pas ne rien contrôler et ne pas poser de limites...

Personnellement, je n'ai jamais donné de fessées, ni puni mes enfants et ils sont allés dans une crèche où l'on pratiquait l'éducation bienveillante... Aujourd'hui sur le bulletin de mon fils au collège, il est noté : "comportement exemplaire"... et c'est pareil pour les deux plus jeunes... Et j'ajouterai qu'en plus d'avoir un bon comportement, mes enfants sont également bien dans leur peau... Ou j'ai beaucoup de chance ou alors, cela signifie que l'on peut arriver à très bons résultats avec l'éducation bienveillante... ;)

J'ajouterai, après avoir lu les deux articles, que je ne vois où se trouvent les contradictions entre les différents points de vue. M. Rufo ne dit pas qu'il faut punir ou fesser les enfants... Il dit qu'il faut avoir de l'autorité... Quant à Catherine Gueguen, elle ne dit pas qu'il ne faut pas avoir de l'autorité et ne pas savoir dire non, elle dit qu'il ne faut pas punir ni fesser... C'est tout l'enjeu et à mon sens, le problème est là... C'est que, après avoir dit, ne punissez pas ni fessez pas, on n'explique pas assez comment s'y prendre... Certains parents pensent qu'ils doivent tout laisser faire à leurs enfants parce que c'est mauvais pour eux de les punir. Or, ce n'est pas ça l'éducation bienveillante... Dans "éducation bienveillante", il y a "éducation", pas "laisser-aller"...

Tout à fait. En France, les gens ont tendance à croire que si on n'est pas autoritaire avec ses enfants, alors on est forcément laxiste. Ne pas punir ou frapper les enfants ne signifie pas les laisser tout faire. Dans l'éducation bienveillante, il y a des règles à respecter (règles qui respectent aussi bien les besoins des adultes que ceux des enfants). C'est juste la façon de faire pour les faire respecter qui diffère. Lisez Isabelle Filliozat ("J'ai tout essayé" est très facile à lire) ou Thomas Gordon ("Eduquer sans punir" "Parents efficaces", "parents efficaces au quotidien", certains trouveront peut être les livres trop durs à lire mais au moins ils sont très détaillés).
Aujourd'hui avec les IRM fonctionnels, on sait comment fonctionne le cerveau des enfants, on sait quelles zones du cerveau sont activées dans telle ou telle situation. On sait qu'un enfant punit au coin subit stress et colère. Nous, on se dit que 3 minutes au coin, c'est rien. Mais pour les enfants, c'est très long. En plus, ils se sentent mis à l'écart, rejeté, alors que bien souvent, quand ils vont des bêtises, c'est pour avoir de l'attention car ils en manquent ! En les mettant à l'écart, on aggrave le problème. On sait aussi que quand on punit un enfant, celui ci ressent de la colère vis à vis de l'adulte qui l'a punit mais aussi vis à vis de l'enfant à cause de qui il a été punit. Ca engendre comme conséquences que l'enfant va refaire sa bêtise mais en essayant de ne pas se faire choper ou il va se venger de l'autre enfant en le frappant ou il va dénoncer tous les faits et gestes des autres enfants pour qu'ils soient punis eux aussi.... Souvenez-vous, vous, quand vous étiez enfant qu'est-ce que vous ressentiez quand vous étiez puni et comment vous réagissiez ensuite !
Quand on a un conflit ou un désaccord avec un adulte (conjoint, voisin, collègue, amis....), on les respecte dans leurs différences de point de vue, on ne les met pas au coin, on ne les frappe pas ! On se parle calmement, on essaye de trouver un terrain d'entente... Pourquoi on ne fait pas la même chose avec les enfants ?! Ils sont des être humains eux aussi. Ils apprennent en prenant exemple sur les adultes. Le meilleur moyen pour enseigner le respect aux enfants est de leur montrer le bon exemple : il faut être respectueux vis à vis d'eux, être respectueux vis à vis des autres personnes avec qui on vit et ils intègrent ça comme étant quelque chose de normal.

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Mon blog sur ma profession d'assistante maternelle : www.christelassmatguignen.com/
Mon blog sur l'éducation bienveillante, la pédagogie Montessori... : educationnonviolente.blogspot.fr/
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Gronder un enfant il y a 9 ans 3 semaines #27

Ah mais je suis d'accord sur la théorie ;)

Et je pense que le problème vient du fait que beaucoup interprètent mal et se bornent à " il ne faut pas punir un enfant"

mais il faut aussi reconnaître que cela ne marche pas forcément à tout les coups et avec chaque enfant

et que nous sommes humains, pas des robots, et que si un jour on crie un peu trop fort et qu'on puni, il n'y a pas de quoi en faire un drame et culpabiliser. la vie de notre enfant ne sera pas détruite pour cela.

tout extrème est mauvais, il faut relativiser, adapter
Ce message a reçu les remerciements de : peer

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