NoounouC écrit: Je reste sur mon exemple de l'école. Dans mon secteur de nombreuses collègues sont obligées de prendre leur véhicule pour se rendre à l'école, or si un PE d'un enfant non scolarisé décidait un jour de revenir sur son autorisation de véhiculer l'enfant cela poserait un problème pour que cette AM exécute son contrat pour les enfants scolarisés.
Le problème reste que cette maman n'est pas le SEUL employeur. Si c'était le cas effectivement il n'y aurait pas de souci.
On a déjà vu (de mémoire c'était ici) un PE vouloir licencier son AM parce que entre autres elle ne se sortait pas chaque jour faire une ballade avec leur enfant, donc il est tout à fait possible que les autres PE tiennent absolument à ces sorties au parc (pour y côtoyer d'autres enfants par exemple). La situation n'est donc pas simple.
Les personnes autorisées à reprendre l'enfant il n'y a pas de souci puisque cela n'impacte pas les autres enfants en accueil.
Evidemment que cela crée un problème... Dans ton exemple de l'école, cela rendrait l'accueil de cet enfant impossible...
Je parlais des personnes autorisées à venir chercher l'enfant, parce que dans les annexes au contrat de travail, cette autorisation a le même statut juridique...
Il me semble qu'il ne faut pas mélanger ce qui relève de l'organisation et des bonnes relations entre les divers parents employeurs et l'assmat, et ce qui relève purement du droit... Le droit s'embarrasse peu parfois du côté pratique des choses et peut donner des situations absurdes... Il n'empêche que pour chacun de nos contrats, notre relation contractuelle est unique avec cet employeur et juridiquement, elle n'a rien à voir avec la relation contractuelle que l'on a avec les autres employeurs.
C'est pourquoi le dialogue et l'installation de la confiance au moment de la discussion pour la signature du contrat est primordiale...
Pour la personne qui a ouvert ce post, la réelle solution n'est sûrement pas dans l'interdiction d'aller au parc, mais dans la rupture du contrat, parce que la vraie raison du problème, c'est que la relation de confiance est rompue... et l'accueil serein de cet enfant n'est plus possible.