l'indemnité
compensatrice de congés payés est calculée de la même manière que l'indemnité de congés payés.
On parle d'indemnité
compensatrice de congés payés parce que le salarié n'a pas pu les prendre avant la rupture de son contrat.
www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle...LEGITEXT000006072050
Le salarié qui ne liquide pas
la totalité de ses congés payés acquis avant son départ de l'entreprise a droit au bénéfice d'une indemnité, sous conditions.
Bénéficiaires
Montant
Régime fiscal et social
Où s'adresser ?
Références
Bénéficiaires
Salariés concernés
Tout salarié qui n'a
pas pu bénéficier de la totalité du congé auquel il avait droit à la date de rupture de son contrat perçoit l'indemnité compensatrice de congés payés.
L'indemnité est due, que cette rupture résulte du fait du salarié ou du fait de l'employeur.
Salariés exclus
Toutefois, le salarié n'y a pas droit en cas de licenciement pour faute lourde, et uniquement pour les congés acquis durant la période de référence en cours.
Haut
Montant
La rémunération du salarié qui bénéficie de ses congés payés est calculée de 2 manières :
par la règle du 10ème, qui prévoit que l'indemnité est égale au dixième de la rémunération brute totale perçue par le salarié au cours de la période de référence,
et par la règle du maintien de salaire, qui prévoit que l'indemnité de congés payés est égale à la rémunération que le salarié aurait perçue s'il avait continué à travailler.
C'est le mode de calcul le plus avantageux pour le salarié qui s'applique.
L'indemnité se cumule avec les autres indemnités de rupture, s'il en remplit les droits ( indemnité de licenciement, indemnité compensatrice de préavis, etc.).
Haut
Régime fiscal et social
L'indemnité compensatrice de congés payés a le caractère d'un salaire. Elle est donc soumise à l'impôt sur le revenu et aux cotisations sociales dans les mêmes conditions que le salaire.
Elle est saisissable et cessible dans les mêmes limites que le salaire.
vosdroits.service-public.fr/particuliers/F24661.xhtml
Votre raisonnement revient à dire que ces jours supplémentaires de congés ne devraient pas être payés mais pourtant ils le sont puisque ces jours lorsqu'ils sont pris, le sont sur des journées où le salarié aurait du travaillé.
Si ils ne sont pas pris, comme c'est souvent le cas dans les contrats en années incomplètes parce que cette prise n'est pas toujours possible du fait d'être multi employeur, et bien ils sont payés dans l'indemnité de congés payés mais pourtant ils n'ont pas, forcément, été pris ! Donc en cas de rupture l'indemnité
compensatrice est calculé de la même manière.
Si, une décision de justice devait confirmer que nous n'y avons pas le droit en fin de contrat, cela m'étonnerait fort que ce soit sur l'argument que vous avancez, pour un autre peut être mais pas sur le fait que ces jours sont uniquement fait pour être pris.
Et puis sur les site internet on trouve tout ce que l'on veut ! On interprète ce que l'on veut !
Mais rien ne remplacera une décision de justice !
Et nous ne serions pas en train d'en débattre si il n'y avait pas de doute ! Il n'y aurait pas tant de divergences ! Et la preuve c'est d'abord à l'employeur de l'apporter et si il ne le peut pas un juge ou des juges trancheront.