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Face au projet de décret, préavis de grève dans les crèches

Un article de Yann Lebars publié le lundi 25 janvier 2010 dans : Actualités

« Ni sardines, ni à la consigne, les bébés doivent garder bonne mine ! ». Malgré le ton enjoué du slogan, le projet de décret, présenté début février au conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), ne fait pas sourire le collectif « Pas de bébé à la consigne ».

grève petite enfanceLa Cgt, la Cfdt, l’Unsa, la Fsu et les organisations constituant le collectif, appellent les personnels de la petite enfance à une journée nationale d'action et de grève le 11 mars 2010.

Les syndicats et associations s'opposent notamment au projet de décret sur les modes d’accueil collectif qui prévoit de diminuer le taux d'encadrement et la proportion des professionnels les plus qualifiés dans les structures collectives. Ces mesures rejoignent, selon le collectif, « d’autres régressions en cours pour la qualité d’accueil des jeunes enfants ». Réduction envisagée de 60 à 30 heures du temps de formation initiale des assistantes maternelles agréées, fermeture de classes de tout petits en école maternelle, transposition de la directive « services » (ex-Bolkenstein) qui inclut le secteur de l’accueil des jeunes enfants dans le champ concurrentiel, « Pas de bébés à la consigne » dénonce « une grande braderie des modes de garde » qui consiste à proposer plus de places en « rognant » sur l’existant.

Parmi les revendications des grévistes :

  • le retrait du nouveau décret sur l’accueil collectif des jeunes enfants,
  • le maintien et l’amélioration des taux actuels de professionnels qualifiés et des ratios d’encadrement,
  • un plan ambitieux de formation de professionnels qualifiés pour créer 400 000 places d’accueil manquantes,
  • l’accès des professionnelles ayant un CAP petite enfance et des assistantes maternelles agréées qui le souhaitent aux formations d’auxiliaire de puériculture pour travailler en structure collective,
  • le rétablissement des postes d’enseignants supprimés pour que chaque famille qui le souhaite puisse scolariser son enfant entre 2 et 3 ans dans des conditions adaptées à cet âge d’entrée à l’école maternelle,
  • l’exclusion des modes d’accueil collectif et individuel du champ de la directive « services ».

www.pasdebebesalaconsigne.com