Concernant les formations, surtout celles en court d'emploi, il faut aussi considérer que même si c'est un droit, il est très difficile pour les ams de s'octroyer ce droit, cette possibilité, tellement ces demandes de formation peuvent êtres mal perçues.
Car, non pas un, mais plusieurs employeurs vont forcément êtres impactés, par une formation, même d'une durée minime.
Il y en a beaucoup qui sont proposées en dehors du temps de travail, (et même ainsi, au vu des amplitudes horaires on ne peut pas non plus pouvoir forcément y accèder), et le samedi (les ams travaillent aussi parfois).
En travaillant 45 heures semaine, le samedi est sacré pour moi, donc pas question qu'en plus on parle boulot...
Beaucoup d'am sont réticentes à la formation, si utile soit-elle (par exemple, celle des premiers secours, si utile, et tellement essentielle surtout lorsqu'on accueille des enfants), car elles doivent encore là aussi tout gérer.
Trouver un parent facilitateur, négocier pour y aller, (2 jours pour la formation initiale et 1 jour tous les 2 ans pour y aller), faire les démarches administratives, et encore négocier pour ne pas rattraper par des heures de travail effectif les heures de formations auxquelles pourtant elles ont droit, et réclamer ensuite les indemnités de formation perçues par le parent facilitateur (vous comprendrez qu'il s'agit là d'expérience hein.).
Je trouve pour ma part, scandaleux que ces formations (santé prévention secourisme), ne soient pas prises en charge par les conseils départementaux, OBLIGATOIRE tous les 2/3 ans.
Au lieu de celà, ces dames sont très surprises que l'on ne désire (ou ne puisse) pas faire de formation.
Et pof, un petit mot dans le dossier...
Alors, pour terminer, en amont, avant l'obtention du dipôme, 3/4 journées supplémentaires seraient fortement utiles, à toutes, et pourquoi pas, en même temps que vous animatrices de RAM, car là, les expériences pourraient êtres mises en évidence.
Les cas concrets évoqués.
Je ne connais pas le contenu du nouveau diplôme, mais lors de ma formation initiale, et celle en court d'emploi, les infos ou les soit-disants compétences que l'on nous demandait d'avoir, sont totalement inutiles.
Et contradictoires (voir l'administration des médicaments), pour ex, même formatrice, mais 2 discours différents d'une cession à l'autre sans que la loi n'ait changé.
Je suis ravie de connaître l'anatomie de l'oreille ou de l'oeil, mais, en situation pro, celà ne me sert pas.
Pas plus que les conseils de nutrition, puisque (avis des psys), chaque parent est bien responsable de l'alimentation pour son enfant, et qu'il veuille lui donner des chips ou des pâtes tous les jours ne me regarde absolument pas...
Je pourrais faire un roman, mais ce n'est pas souhaitable.
En tout cas, bravo pour votre engagement auprès des ams et des parents.