Sitelle écrit: Oui enfin c'est l'assmat qui ne les veut plus. Enfin qui a insisté pour que la maman cherche quelqu'un d'autre. Elle pourrait aussi être honnête !
Bonjour,
qu'auriez vous dit si cette AM n'avait pas prévenu les parents de son état de santé (rien ne l'obligeait à le faire avant le premier jour d'adaptation puisqu'elle ne travaillait pas encore pour eux) ?
Les parents se seraient retrouvés au dernier moment sans moyen de garde pour leur enfant et avec bien peu de temps pour trouver une solution.
Je pense au contraire qu'elle a été très honnête et pris le risque que cela se retourne contre elle (en perdant ce contrat) ce qui visiblement est le cas.
Elle s'est mise à la place des parents et n'a pas voulu les mettre dans une situation fort délicate, quitte à se trouver par ricochet elle-même sans travail.
Je peux me tromper mais je pense que l'on confond ici confiance dans sa salariée (son honnêteté, ses compétences...) et confiance dans la possibilité de la salariée de remplir ses fonctions sans devoir prendre à un moment ou un autre un arrêt maladie (et ça ça peut nous arriver à toutes).
Un accueil de quelques heures pour ne pas devoir l'indemnité d'engagement réciproque c'est non seulement mesquin mais en plus cela risque de coûter cher au PE.
Même si le retrait d'enfant est libre les prud'hommes risquent d'estimer la procédure abusive et les parents devront alors non seulement s'acquitter du montant de l'indemnité de rupture d'engagement réciproque mais aussi de dommages et intérêts. En effet le peu d'heures d'accueil ne permettra pas aux parents de se faire une réelle opinion des compétences de leur salariée ce qui est le but de la période d'essai et l'embauche d'une autre AM avant même la prise de fonctions de celle-ci prouvera qu'ils n'avaient aucune intention d'honorer leur engagement.