Une mensualisation est calculée sur les besoins de garde prévus sur 12 mois.
Si le contrat est rompu avant les 12 mois, et que l'AM a trop perçu, cela reste en sa faveur.
S'il y a un avenant au cours des 12 mois, la nouvelle mensu est calculée en fonction des besoins de garde sur à nouveau 12 mois : en aucun cas il n'est tenu compte de heures travaillées en moins sur la période précédente.
Donc si l'AM licenciée peut garder son trop perçu, poursquoi en serait-il autrement si elle accepte un avenant ?
S'il manque 50 h, par exemple, le nouvel avenant ne prévoit pas de travailler tant d'heures x tant de sem + les heures non encore faites de la période précédente. On s'engage uniquement sur les heures x nbre de sem de l'avenant.
Je ne vois pas comment on pourrait alors exiger que l'AM rattrape les heures non faites la période précédente.
Si le contrat s'arrête pile poil au bout des 12 mois de l'avenant, l'employeur serait-il en droit de demander à l'AM de travailler plus pendant le préavis, de sorte à "rattraper" les heures non travaillées de la premiere mensu ? Certainement pas.
S'ill y a des heures à régulariser de la 2e mensu, comment peut-on dire que les heures non faites de la 1ère étaient prévues sur la 2e mensu ?
Donc non, on ne compense pas ! Si l'AM était licenciée au cours de la 1ère mensu, et qu'un nouveau contrat était signé, avec une nouvelle mensu, le trop perçu ne se déduirait pas non plus.