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Principe général de fonctionnement du chômage partiel
Les pouvoirs publics et l'Urssaf mettent en place une mesure exceptionnelle d'accompagnement qui sera opérationnelle pour la prochaine période de déclaration.
Ils invitent les employeurs à considérer cette mesure comme un second choix, le choix prioritaire devant être un maintien intégral du salaire par l'employeur, sans recourir à cette mesure d'aide de l'État. L'Urssaf présente la mesure en ces termes :
1) Le parent employeur déclare et paye l'intégralité des heures réellement réalisées par son salarié pour la déclaration au titre de la période d'emploi de mars.
2) S'agissant des heures prévues et non travaillées, il complète un formulaire d'indemnisation spécifique (qui sera accessible depuis le site Pajemploi) en indiquant le nombre d'heures correspondant. Pajemploi lui communique le montant de l'indemnisation à verser au salarié soit 80 % du montant net des heures non réalisées. Cette indemnisation figurera sur la déclaration d'impôt sur les revenus et ne sera pas soumise à prélèvements sociaux.
3) Le parent employeur sera remboursé du montant communiqué dans le formulaire d'indemnisation exceptionnelle. Ce montant ne sera pas éligible au crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile.
4) Au-delà de cette indemnité, l'employeur peut faire le choix de verser un complément de rémunération à sa charge pour garantir le maintien complet de la rémunération nette de son salarié.
A noter également que l'employeur devra pouvoir fournir sur demande une attestation sur l'honneur signée de son assistant(e) maternel(le), attestant de la réalité des heures d'absence non travaillées.
Dans quels cas peut s'appliquer ce chômage partiel ?
Tout d'abord, et c'est un soulagement pour les employeurs et assistant(e)s maternel(le)s concernées, on peut désormais affirmer avec certitude que la mesure exceptionnelle de chômage partiel est bel et bien actée pour les assistant(e)s maternel(le)s et leurs employeurs.
Attention cependant, il n'implique pas pour autant qu'elle s'applique à n'importe quelle situation.
Tout d'abord, gardez en tête l'état d'esprit demandé par le gouvernement qui souhaite cette mesure soit considéré(e) comme un second choix, le premier étant dans la mesure du possible un maintien intégral de la rémunération par l'employeur.
L'employeur continuera de toucher les aides CMG et le crédit d'impôt, mais bien sûr uniquement sur les sommes restant à sa charge.