SUJET :

Je n'ai pas cessé mon activité, j'accueille les deux petits d'une infirmière libérale, dont un nourrisson de cinq mois. Par contre un enfant de un an ne vient plus, j'avoue que cela soulage grandement les précautions à prendre pour les contacts entre eux.
Je refuse de porter un masque, et je considère que les enfants arrivent "propres", car les efforts de la maman sont considérables : tenue vestimentaire, équipement de protection, protocole, désinfection de sa voiture...
Elle me laisse les petits en garde une heure de plus : au lieu d'être "au taquet", elle termine sa tournée plus tranquille, et prend le temps de passer chez elle prendre une douche et désinfecter sa voiture.

Les petits arrivent très tôt, en pyjama et je donne les deux biberons. Leurs sacs sont stockés sur un fauteuil à l'écart, mais ils entrent dans l'espace d'accueil, car ils contiennent les habits du jour, le lait, l'eau et les biberons.
Pour les jeux je fais tourner des malles, pas tout en même temps et du lavable (cubes, dînette) pour les poupons pareil je les fait tourner un seul à la fois.

Faire de son mieux en gardant les précautions à l'esprit, je ne suis pas stressée, et la maman non plus vis à vis de ma pratique professionnelle. Nous faisons équipe, et ça marche plutôt bien comme ça.

Je continue également à travailler depuis le début du confinement mais seulement avec un enfant de personnel soignant de 19 mois.
L'accueil se fait dans le hall d'entrée et ce parce qu'il est grand et permet de maintenir la distanciation sociale ,on ne s'attarde pas et peu de communication par rapport à l'habitude.Le sac et les vêtements sont déposés dans un meuble de l'entrée qui ne sert que pour les enfants que j'accueille. Ensuite lavage des mains et dès que c'est nécessaire ,pour ce qui est de l’hygiène comme le soulignait Dacia ,pas de grands changements en effet par rapport à l'ordinaire. En revanche ,pour ce qui est des jouets, j'ai réduit la quantité ,surtout j'ai évité tout ce qui peut être contraignant à nettoyer ( jouets en tissu ,quantité de livres moins importante que d'habitude...).
La grande difficulté est de respecter la distanciation sociale c'est d'ailleurs quasi infaisable avec de jeunes enfants toute une journée: imaginer quand on change une couche ,on installe sur la chaise haute ...
Quant au port du masque, je l'ai également refusé ,à mon avis trop perturbant pour des petits .J'avoue que le travail pendant cette période de confinement n'est aucunement source d'angoisse pour moi .Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour certains gestes barrières ,difficile en effet de supprimer du jour au lendemain les câlins quand il y a des coups de fatigue ou des chagrins.Mais au final on se fait assez vite à la situation et on trouve des parades.L'essentiel est de ne surtout pas stresser car je pense que c'est là que l'on peut commettre des erreurs.
Bon courage à celles qui continuent à travailler et à celles qui vont reprendre le 11 Mai.