C'est normal ! Les enfants se déchargent sur leur principale figure d'attachement, à savoir la maman.
A montrer à la maman (et au papa aussi) :
www.les-supers-parents.com/la-figure-d-a...-isabelle-filliozat/
Extrait :
"– La figure d’attachement principal
La figure d’attachement principale est la personne qui va nourrir l’attachement de l’enfant : la personne qui va s’occuper de l’enfant en priorité et de façon privilégiée, qui va lui permettre de grandir et de construire son intelligence en toute sécurité… c’est le plus souvent la maman, mais pas forcément.
Plus la figure d’attachement nourrit ce lien, plus on remplit le réservoir affectif de l’enfant… plus on développe ses compétences émotionnelles, sociales et intellectuelles.
– Le comportement de l’enfant avec la figure d’attachement
L’enfant se nourrit de sa figure d’attachement, et profite au maximum de sa présence pour remplir son réservoir affectif. Ce n’est jamais une intention de l’enfant de nous embêter.
Parfois, il peut être très dur pour l’enfant de s’endormir sans sa figure d’attachement, car il a besoin de se ressourcer, de se rassasier en confiance, en amour inconditionnel, avant de lâcher prise sur cette séparation qu’est le sommeil.
Et parfois, c’est l’inverse ! L’enfant va avoir des comportements excessifs avec sa figure d’attachement avant de s’endormir (ou autre moment), parce qu’elle est justement la personne en qui il a le plus confiance et avec qui il se sent parfaitement en sécurité, la ressource en laquelle il peut décharger ses émotions, ses surcharges émotionnelles.
Isabelle Filliozat donne deux exemples pour illustrer ce rapport à la figure d’attachement :
Alors qu’ils ont passé une très bonne journée à la crèche, et que jusqu’ici tout se passait bien, maman rentre du travail. Les enfants se métamorphosent et deviennent des terreurs.
L’enfant qui a accumulé des tensions toute la journée, qui est plein émotions refoulées, explose dès qu’il est avec sa figure d’attachement : il décharge en fait son stress sur la personne en qui il a le plus confiance…"
La punition n'est franchement pas une bonne idée. Il faut écouter l'enfant, le prendre dans les bras, sans rien dire ou en disant "oui, je sais, c'est dur". En 2 minutes, c'est fini.