Sitelle écrit: Mais c'est ainsi pauv'tite Lucette
Certaines ici donnent l'impression de découvrir la règle du jeu .
Non mais en une bonne dizaine d'année les règles du jeu ont énormément changé mais que d'un côté alors il serait bon que cela change aussi de l'autre.
Quand j'ai commencé mon activité il n'y avait quasiment pas de formations proposées en dehors de la formation initiale obligatoire, les puers nous proposaient de laisser les bébés qui dormaient à nos conjoints si les parents en étaient d'accord le temps d'aller chercher les grands à l'école, faire des activités personnelles sur le temps de travail n'était pas mal vu, les exigences en terme de sécurité étaient bien moindre.... . Aujourd'hui (et je m'en félicite) les choses ont bien changé, nous avons non seulement plus de propositions de formation mais aussi des réunions proposées le soir, les exigences en matière de sécurité des enfants sont plus importantes, on nous demande de faire hors temps de travail un certain nombre de choses y compris le repas des enfants, par ailleurs de moins en moins de place est laissée à nos conjoints et enfants dans cet accueil qui se voulait familial... on ne nous demande plus juste d'être une gentille nounou qui garde des enfants mais une professionnelle de la petite enfance qui accueille des enfants à son domicile. Alors je veux bien qu'on revoit nos devoirs de la sorte mais dans ce cas là il serait bon aussi de revoir nos droits et en particulier notre salaire minimum; parce que si peu d'exigences en terme de formation et beaucoup de tolérance en matière d'activités personnelles sur le temps de travail pouvaient justifier un salaire minimum de fait en dessous du SMIC même en étant au complet je ne vois pas ce qui le justifie aujourd'hui. Ah j'oubliais, aujourd'hui on peut être agréée au maximum pour 4 enfants hors dérogations (et non plus 3), donc 4 enfants accueillis en même temps ça permettrait s'atteindre le SMIC... sauf qu'on sait toutes qu'avoir les mêmes horaires avec 4 enfants c'est mission impossible et que pour celles (et ce n'est pas le cas de toutes) qui ont 4 places il n'est pas rare que l'une soit assortie d'une restriction qui la rend parfois compliquée à "remplir".
Sitelle, rien n'oblige à accepter certaines règles sans bouger si on les trouve injustes. Si nos aînés n'avaient pas bougé nous n'aurions pas de congés payés par exemple

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