Bonjour,
La mensualisation initiale était sur 45 semaines.
Mais vous avez payé des congés en plus dès le début du contrat ? Comment avez-vous fait le calcul ? Je rappelle que les 10 % tous les mois sont hors CCN.
Vous avez fait un avenant au mois de juillet, donc avant les 12 mois de la première mensu. Et effectivement, la CCN (et non une loi) prévoit la régularisation dans ce cas. Il s'agit de comparer le salaire dû pour les semaines travaillées (c.-à-d. prévues comme telles) avec les mensualisations perçues entre le début du contrat et le mois de juin 2016. Si elle n'a pas perçu assez, vous lui devez la différence. Attention, le calcul se fait hors heures complémentaires ou supplémentaires (celles-ci devaient être payées le mois concerné donc réglées), et hors congés.
Puis nouvelle mensu à partir de juillet, sur 12 mois, que vous rompez à nouveau en février 2017. Donc il faut calculer encore une fois la régularisation de juillet à février, sachant qu'un trop perçu de la régularisation précédente ne se déduit pas sur la nouvelle régularisation.
Les congés se calculent fin mai de chaque année. Donc vous auriez dû calculer fin mai 2016 selon la méthode des 10 % et du maintien de salaire et le plus favorable devait être retenu (donc ce que vous aviez payé entre octobre et mai est à considérer comme une avance qu'iĺfaudra déduire du montant retenu. Idem sur la période juin 2016 à février 2017.
Les congés en maintien se calculent ainsi : nombre de semaines travaillées/4 x 2,5 = jours ouvrables. Si elle a des enfants de moins de 15 ans au 30 avril 2016, elle a droit à 2 jours supplémentaires par enfant (sans dépasser 30 au total). Pas droit aux jours enfants de moins de 15 ans pour la période juin 2016 à février 2017. Mais là il faudra compter les semaines travaillées + les semaines de congés acquis pris pendant la période, avant de diviser par 4 etc...
Bien évidemment vous n'avez rien à payer de mars 2017 à septembre 2017 puisque le contrat est rompu au 28 février : ce n'est pas un cdd.
Enfin il faudra calculer l'indemnité de rupture de 1/120e des salaires nets depuis le début du contrat (y compris sur les congés et la régularisation).