cgh écrit: Bonsoir,
J'ai besoin de votre aide car ma question n'amène jamais la même réponse..
j'emploie une assmat depuis octobre 2014 , dans le cadre d'un contrat en année incomplète. Ma nounou, suite à un accident de travail ( n'incluant pas mes enfants), ne souhaite plus garder mes enfants pour raison "médicale" ( mon plus jeune a bientôt 3 ans, et je n'ai jamais pu voir ni l'arrêt de travail, ni cette attestation de non aptitude).
Elle souhaite faire une "rupture conventionnelle", afin de garantir ses droits au chômage, mais dans ce cas je suis obligée de verser des indemnités de fin de contrat?? Or cela ne me parait pas très juste dans la mesure où je ne suis pas l'auteur de cette décision. A mon avis, elle doit simplement démissionner, et il me semble que je n'ai pas de CP à payer puisque je suis en année incomplète...?
Merci de m'apporter vos lumières...
Bonsoir,
Si vous précisez le point de l'accident de travail (n'incluant pas vos enfants) c'est qu'elle est vraiment en accident de travail (avec d'autres enfants )
Et je suppose que l' on vous a dit qu' en accident de travail elle ne pouvait pas être licencié , et votre assmat vous propose une rupture conventionnelle réglementé mais en aucun cas elle ne démissionnera
Concernant les arrêts ,elle doit en priorité les donner à l'employeur concerné (et d'après vos dires ,vous ne l'êtes pas )
Concernant ses droits ,vous devez rémunérer comme la convention le prévoit par 10% ou par jours ouvrables et prendre le plus favorable
Une précision , une démission ne se présume pas et si elle continue à percevoir ses IJ avec son employeur concerné vous ne pourrez pas confier vos enfants !
(Le cas échéant, le certificat médical peut être remplacé par un autre document de nature à informer
l’employeur de l’arrêt de travail (cass. soc. 4 octobre 1990, n° 3241 D, J 1). De même, l’employeur
qui a connaissance de la maladie du salarié (par exemple, par téléphone ou parce que le salarié, indisposé,
avait sollicité et obtenu l’autorisation de quitter son lieu de travail) ne peut rompre le contrat
de travail en se prévalant du non-respect du formalisme par le salarié (cass. soc. 6 mai 1998, BC V
n° 229, J 2 ; cass. soc. 2 octobre 1990, n° 3352 D, J 3) )