Bonjour,
je suis agréée depuis de très nombreuses années.
Lors de mon premier agrément le fait que j'ai un escalier sans contre marches n'a pas posé de problème pour les personnes qui m'ont évaluée et ont évalué mon logement. D'ailleurs si cela avait posé problème à l'époque je n'aurais jamais exercé ce métier que j'adore car je n'aurais pas eu les moyens de faire les travaux mais j'aurais très bien compris ce genre de réticence (le fait que lors de l'évaluation mes deux plus jeunes enfants aient été présents et que j'ai effectuée la montée et la descente avec eux en sécurité a sans doute joué en ma faveur).
Néanmoins cet escalier ne me satisfaisait pas car les montées et descentes étaient des moments où j'étais particulièrement aux aguets, j'ai donc décidé une fois que j'ai été sûre de continuer ce métier d'y remédier (et même si c'était un investissement conséquent car il nous a fallu faire faire un nouvel escalier sur mesure par un artisan).
Aujourd'hui j'ai finalement opté (en faisant d'autres travaux) pour un accueil uniquement au RDC de mon habitation de façon a encore limiter les risques (que ce soit les chutes mais aussi les problèmes de dos et autres en portant des enfants parfois lourds pour les montées et descentes).
Le plus gros risque n'est pas à mon sens que la tête passe entre les marches et que l'enfant chute (normalement la hauteur ne doit pas le permettre) mais que les jambes, voire tout le bas du corps passe et que la tête reste coincée.
Le risque est sans doute infime, mais pour autant il n'est pas nul

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