SUJET :

Nous entendons tous les jours de la pénibilité de certaines professions.
La notre en fait partie mais personne en parle. Nous aimons notre métier mais cela n'empêche pas que nous sommes épuisés physiquement et vers la soixantaine moins patients face à des petits bouts plein d'énergie et bruyants.
Malheureusement nous ne sommes pas et ne seront jamais solidaires. Donc comme vous le dites si bien chacun fait ce qu'il veut donc pour mettre un terme à ce sujet qui intéresse trop peu de personne TOUT VA BIEN.
Nous gagnons bien notre vie, nous sommes heureuses et nous avons une belle retraite en pleine forme à 70 ans.

Je n'échange pas mon boulot contre celui d'une aide sognant .. pas non plus contre celui d'un auxiliaire de crèche ..

j'ai fait plusieurs métiers dans ma vie, comme plein de gens.

Dernièrement, garde d'enfants à l'extérieur dans des familles.
et ASH dans 2 ehpads. J'ai connu des gens incroyablement méchants, parce qu'elles étaient là de puis longtemps, elles s'arrogeaint un pouvoir sur les autres
et j'ai rencontré des personnes magnifiques de gentillesse, celles-là je ne les oublierai pas.
c'est tout un art aussi de gérer son rapport à l'autre.
Dans les structures de ce type, tout est calculé au millimètre, on vous presse comme des citrons, j'avais les yeux fixés sur la pendule continuellement pour être dans les clous. Je maigrissais 2 kilos par semaine.. question ligne c'était le top
on avait 10 mn de pose inclus dans les h de travail mais j'ai pu en profiter qu'une fois car manque de temps pour la prendre.
ce sont des technocrates, des logisticiens qui gèrent tout cela, il faudrait les mettre au boulot..
Revenons à nos moutons : alors quand j'ai pu reprendre mon métier d'assistante maternelle j'étais ravie.
Au niveau du salaire c'est sûr c'est du moins, mais je préfère terminer ma vie professionnelle sans amertume..
Si les relations changent avec mes employeurs, ce sera vite réglé.. car rien n'est jamais acquis.
Tous les métiers ont leurs inconvénients, et il y a beaucoup à faire pour nous aussi.

Comme dans tous les métiers, il y a du positif et du négatif.
C'est un métier fatiguant, physiquement et nerveusement, mais il y a bien pire.
Certaines personnes sont en pleine forme et remplies d'énergie à 60 ans et plus, d'autres non. Il faut tout de même reconnaitre que le métier d'assmat est bien moins difficile que celui d'un ouvrier qui bosse parfois la nuit, debout, à la chaine, dans le bruit, avec des machines qui peuvent être dangereuses en cas d'inattention, ou que le chirurgien qui a des responsabilités bien plus grandes que les notres et qui doit faire des gardes de plus de 48h non stop......
Mais ce n'est pas non plus pour autant que tout va bien chez les assmats.
C'est beaucoup une question personnelle: santé, amour du métier, vie perso à coté.
Pour mon cas, mon mari gagnant bien sa vie, le coté financier ne me réjouis pas, mais ne m'inquiète pas outre mesure. C'est plus sur mon envie de continuer encore une dizaine d'années que je me pose des questions.
Si je pouvais retourner 12 ans en arrière, je ne choisirais pas de devenir assmat, pour plusieurs raisons. Et avant ces histoires de réformes, je me réjouissais car le bout du tunnel , c'était pour dans 5/6 ans. La perspective de devoit continuer 10 ans me mine le moral car je ne m'y vois pas du tout, moralement et physiquement.
Pour des assmat plus jeunes, la retraite paraît certainement très abstraite et lointaine, c'est normal .