Bonjour,
J’étais venue sur ce forum, dernièrement, afin d’essayer de trouver une solution car ma nourrice ne voulait plus terminer son contrat le 3 septembre.
J’étais pourtant, normalement, libre d’envoyer ma lettre de licenciement à la date de mon choix en tant qu’employeur.
Je n’ai pas réussi à discuter avec elle mais elle a tout de même bien voulu, à nouveau, me donner son accord quand je lui ai appris que ma fille ne rentrerait à l’école que le 4 septembre (rentrée échelonnée) et que, le 3 septembre, elle la garderait donc.
Mais, vendredi dernier, elle s’est mise très en colère à la suite d’un malentendu entre mon conjoint et moi-même.
J’avais rendez-vous chez le vétérinaire pour mon chat qui est atteint d’un cancer. Craignant, à juste titre, une mauvaise nouvelle, je ne voulais pas y emmener ma fille et j’ai demandé à mon conjoint d’aller la chercher chez la nourrice. Sauf qu’à cause d’une mauvaise compréhension entre nous, il ne s’y est pas rendu et est allée chercher mon autre fille chez son grand-père. Le temps de nous rendre compte que ma fille était toujours chez la nourrice et le temps d’aller la chercher, il était plus de 20h…
Très contrariée car elle n’avait pu dire au revoir à ses petits enfants qui partaient en vacances, elle n’a pas voulu prendre en considération les circonstances exceptionnelles de ce retard (« ce n’est qu’une bête »). Lundi, elle m’a redit que nous aurions dû prévenir mais nous ne pouvions pas puisque nous pensions, l’un comme l’autre que ma fille n’était plus chez la nourrice. Elle m’annonce qu’elle arrête au 31 août pour non-respect des horaires. J’ai, d’ailleurs, reçu hier sa lettre de démission.
Elle en profite pour me parler de mes retards du matin et du soir. Je ne peux que plaider coupable. Cependant, je ne pensais pas la léser puisque, le matin, elle m’avait dit qu’elle se levait de toute façon pour sa fille. Je me disais que c’était tant pis pour moi si je ne réajustais pas les horaires au travers d’un avenant et tant mieux pour elle puisqu’elle était payée. Et le soir, les problèmes de circulation et mon propre employeur ne me permettent pas forcément d’arriver à l’heure.
Je suis dépitée car il est évident qu’elle profite de cet incident pour se venger des griefs qu’elle avait à mon égard. Elle n’économise qu’une seule journée de travail en démissionnant au lieu d’être licenciée… Et si elle se permet cette démission, c’est parce qu’elle a dû réaliser qu’en ayant moins d’un an d’ancienneté, elle n’aurait pas d’indemnités de rupture. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que j’allais tout de même lui verser le montant équivalent à cette indemnité à laquelle elle ne pouvait pas prétendre à quelques jours près.
Je me sens immensément triste, car je dois faire face au deuil de mon animal, et humiliée…
Elle aura gardé mes filles pendant 3 ans. Je sentais bien, cette année, qu’il y avait des tensions. Ma petite, notamment, n’a pas eu de cadeau à offrir à la fête des pères…
J’aurais préféré qu’elle me parle, même si elle est de nature très réservée, au lieu d’attendre la fin du contrat pour agir de cette manière.
J’avais besoin de m’épancher sur le sujet car je suis très affectée. Et je voulais avoir également votre avis sur sa lettre, où elle ne dit pas clairement qu’elle arrête le contrat mais où elle m’annonce sa décision de ne pas garder mon enfant le 3 septembre. Pour le reste, elle parle bien de calcul de préavis et de remise des différents documents au terme de ce préavis. Sa lettre est-elle valable ?
Je vous joins son courrier.
Merci pour vos avis.