Autant pour moi je pensais que c'était vous qui l'aviez appelée.
Elle ne veut pas vous dire ce qu'elle a et c'est normal, cela s'appelle le secret médical.
Quelles que soient nos relations avec nos PE ils restent nos employeurs pas nos amis ou notre famille et il y a des choses dont on ne souhaite pas parler avec eux et des choses dont il ne vaut mieux pas parler avec eux.
Elle vous a dit qu'elle ne reprendrait pas, cela veut peut-être simplement dire que la situation est suffisamment grave pour qu'elle suppose que son médecin ne va pas la laisser reprendre le travail de si tôt mais pour autant elle n'a pas forcément d'idée ni de la durée totale de l'arrêt ni si elle pourra reprendre les accueils comme elle le faisait auparavant.
Lorsqu'une AM est en arrêt prolongé elle a souvent en plus des inquiétudes pour sa santé des inquiétudes pour son travail car elle sait très bien que les parents vont devoir gérer son absence ce qui n'est pas toujours évident et ce qui engendre parfois des tensions bien inutiles dans ce genre de cas. Cela peut avoir diverses conséquences : le souhait de l'AM de reprendre plus tôt contre l'avais médical de peur de perdre son travail ou le souhait d'être licenciée pour ne plus avoir à s'inquiéter de "comment annoncer aux parents que l'arrêt est prolongé et comment vont-ils se débrouiller".
Si vous mettez fin au contrat (le retrait d'enfant est libre et n'a pas à être motivé) vous lui devrez :
- son salaire de la fin de son arrêt maladie jusqu'à la date de réception de la LRAR (sauf bien sûr si l'arrêt est prolongé);
- son préavis de 1 mois (contrat de plus de 1 an) si celui-ci est effectué ou si c'est vous qui ne lui confiez pas l'enfant alors qu'elle est prête à l'accueillir;
- l'indemnité compensatrice de CP le cas échéant;
- l'indemnité de rupture puisque le contrat a plus de 1 an.