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bonjour cedila
NON votre réponse ne va pas à contre courant des notres
nul part nous n'avons dit que nous laissions faire cet enf ni ne lui "cédions" (il n'y a pas de rapport de force adulte/enf)
nous avons uniquement dit que les "colères" étaient une étape normale qu'il fallait reconnaitre et accompagner car l'enf n'est pas en capacité de retourner seul au calme or cela ne veut pas dire que nous encourageons son comportement juste que nous acceptons qu'il ait le droit d'etre contrarié et que nous l'aidons à apprendre à le manifester d'une autre manière et l'aidons pour que par la suite il soit en capacité de la sentir monter et de trouver sa parade avant qu'elle ne le dépasse

Par contre, le supermarché, même avec l'accord des parents, c'est non, sauf, éventuellement et très exceptionnellement pout UNE course urgente, mais pas pour le plein de la semaine. Pour ça, il y a le drive, ou le samedi, ou le dimanche matin.
Et si ce petit est le dernier à partir, en profiter pour faire des jeux calmes avec lui, ou il a toute votre attention, ou vous pouvez nouer une relation particulière et affective après toutes les tensions de la journée.

Oui, Dacia, c'est vrai, je ne suis pas d'un avis radicalement opposé au votre
C'était plus par rapport à la notion de "punition" ou là, je pense qu'on peut commencer à montrer à un enfant, même de cet age, que certains comportements vont entrainés des conséquences à assumer, quelles soient positives ou négatives pour lui. La "punition", adaptée à son age, bien évidemment, fait partie de ces conséquences et n'empêchent pas l'accompagnement en amont.
Je n'ai, personnellement aucun scrupules à isoler un petit en pleine crise si le reste n'a pas fonctionné. Et s'il ne comprend pas exactement mes explications à ce sujet, il va vite faire la relation entre la cause et l'effet.

Ce n'est pas vous juger que de vous dire que certaines pratiques n'ont plus cours aujourd'hui.

Pour le supermarché même exceptionnellement je doute que cela soit validé de nos jours par votre PMI.
Je sais combien c'est parfois compliqué, je me suis vue parfois il y a des années faire mes courses le soir à 20 heure à la fermeture du supermarché parce que le samedi étant en formation c'était impossible, mais je ne les aurais pas faites avec les enfants en accueil (je n'y allais déjà pas avec les miens).
De nos jour il y a le drive et beaucoup d'enseignes ouvrent le dimanche matin donc bien plus de possibilités de faire nos courses hors temps de travail (même si personnellement par conviction je me refuse à aller faire mes courses le dimanche).
Le but n'était pas de juger votre pratique, qui aurait été estimée "correcte" il y a encore quelques années, mais de vous mettre en garde contre d'éventuelles retombées si la PMI avait vent de ces pratiques.

Pour le coin, la notion de punition, il en va de même. Les choses évoluent notamment grâce aux avancés des neurosciences. Il n'est évidemment pas question de laisser l'enfant croire qu'il est tout puissant. C'est une autre façon de faire, bienveillante et qui fonctionne, il faut juste prendre le temps de découvrir d'autres méthodes, se les approprier... .

Vous semblez accabler les parents qui en font un enfant roi. Les parents sont parfois perdus quant à l'éducation de leur enfant : pas facile de se positionner quand les anciens modèles (fessées...) volent en éclat, il y a peut-être dans votre secteur des moments d'échanges proposés qui pourraient les aider de type "café des parents". Alors bien sûr c'est plus facile pour nous quand nous avons les mêmes valeurs et méthodes éducatives que les parents, mais quand ce n'est pas le cas l'enfant fait vite la différence vu le temps qu'il passe chez nous.

Cedila, déjà la notion de punition à cet âge là ne me semble pas avoir de sens (après non plus d'ailleurs).
Une sanction ça peut avoir du sens (elle peut servir à réparer la "faute"), une punition montre juste la supériorité de celui qui l'inflige.

Pas tout à fait d accord si je punis l'enfant après qu'il ait jeté volontairement son yaourt au sol ce n est pas pour me montrer supérieur à lui Mais bien pour lui montrer que ce geste mérite une punition
Il n y a pas de notion de supériorité la dedans
Pour les courses je vous rassure je ne le fais que très rarement et encore une fois sur accord des parents Mais pas d'inquiétude c est fini vu Le comportement du petit !!!!!
Merci de m'avoir lu et répondu
Bonne journee

Je ne sais pas si on parle bien de la même chose.

Dans l'exemple du yaourt :
- mettre l'enfant au coin, c'est une punition. C'est vous qui décidez quand cette punition prend fin. Elle n'a aucun lien avec la "faute", elle vise à exclure;
- demander à l'enfant de réparer les dégâts (ramasser le yaourt, passer l'éponge si nécessaire...), c'est une sanction. Elle est en lien avec la "faute" cela montre que son action a une conséquence.

Après encore faut-il comprendre pourquoi ce yaourt a été jeté et bien sûr signifier à l'enfant que son geste n'est pas acceptable.