Dauphin écrit: Bonjour.
Si vous n'ouvrez pas la porte, ça peut être considéré comme un refus d'accueillir l'enfant. Ce qui signifie que le parent peut vous licencier pour faute grave et donc sans préavis. A vous de voir si vous prenez ce risque ou pas.
Quel risque ?? Le contrat est déjà en sursis, et ce depuis près de 3 mois... annonce du départ à la crèche faite courant février !
Le parent a la possibilité de remettre dès aujourd'hui la lettre de retrait et le contrat s'arrêtera mi-juin... juste avant de faire l'adaptation à la crèche (l'adaptation ne prend pas 3 mois quand même !)
Ne pas faire de préavis ou faire un préavis durant un mois dans des conditions de stress terrible si l'accueil des autres enfants est perturbé par l'arrivée de cet enfant durant la sieste ???
La question est....
est-ce que l'arrivée de l'enfant à l'heure de la sieste pose problème ou pas ???
Si cela ne pose pas de problème pour les autres enfants à la sieste, pourquoi faire tout un pataquès ?
L'accueil peut se faire, sachant que la journée entière est due.
Mais si cela risque de réveiller les autres et de pourrir le mois de préavis, peut-être, oui, il vaudrait mieux que l'accueil s'arrête avant l'adaptation à la crèche... Eh bien pour cela, il n'y a pas besoin de faire une rupture pour faute, il suffit de remettre la lettre de retrait plus tôt... le parent reste maître de la date de début du préavis !!!
Et pour sucrer le préavis, il faudrait que le parent aie une solution de garde alternative !!! Ce qu'elle n'a sans doute pas, puisque si c'était le cas, la question ne se poserait pas... le contrat serait arrêté avant l'adaptation à la crèche, voire dès maintenant.
A savoir qu'une rupture pour faute ne porte pas préjudice sur le solde de tout compte (à l'exception de l'indemnité compensatrice de préavis qui ne sera pas due), ni à l'indemnisation chômage... donc à voir si le jeu en vaut la chandelle !