Katmandou écrit: Merci pour les réponses.
Pour le premier licenciement,
J'ai bien tenu compte des 4 mois de travail effectif pour les CP, de septembre à fin décembre, cela correspond à 9 jours. J'ai fourni une dernière explication par mail à l'employeur ce jour.
Pour pouvoir saisir les PH, il faut impérativement faire un courrier de mise en demeure de régulariser la fin de contrat, en Recommandé AR.
Sans ce courrier, il ne vous prendra de toute façon pas au sérieux car les PH ne pourront être saisis !
Pour le dernier licenciement :
Je signe la vente de ma maison le 15 juillet. Nous quittons la région. D'ou la necessité de solder tout ceci avant mon départ.
Mes congés ne sont pas posés, en arret depuis début janvier, j'avoue...mea culpa...j'ai complètement négligé ce point et rien transmis à mes employeurs.
Mes arrets sont prolongés tous les 15 jours, étant en arret depuis le 3 janvier , je dois passer en ALD prochainement.
Le fait de passer en ALD n'a pas d'incidence sur les arrêts de travail... car on peut être en ALD et continuer de travailler ou reprendre le travail à tout moment tout en restant en ALD. La déclaration ALD permet de passer à 100% pour la prise en charge financière de la base des remboursements SECU (si vous relevez du bon article du code de la Sécu)
Je vois l'assistante sociale de ma CPAM dans 15 jours pour faire le point avant de voir le medecin conseil.
Je comprends bien que je ne peux imposer à mon employeur ni un licenciement ni la date de celui ci mais en toute bonne foi, cet employeur devait rompre le contrat cet été pour l'entrée à l'école de l'enfant, je ne vois pas ce qui pose problème dans le fait de me licencier un ou 2 mois avant , d'autant que je propose de renoncer à mon indemnité de licenciement ...ce qui équivaut pour eux, financièrement à une démission...
Que faire s'ils persistent à refuser ? je ne peux me permettre de démissionner et perdre mes droits pole emploi, j'en aurai besoin dans ma nouvelle region avant de reprendre une activité une fois que je serai rétablie ...
Une démission ne se présume pas. Elle doit faire l'objet d'une notification.
Il en est de même pour un retrait d'enfant.
Donc, si personne ne rompt le contrat, il court tant que vous êtes en arrêt de travail, car il est juste suspendu. Le jour où votre arrêt de travail prendra fin, l'accueil reprend, sauf qu'à ce moment, l'enfant sera à l'école et vous dans une autre région.
Donc soit le parent ne présente pas l'enfant aux horaires prévus au contrat et devra vous payer votre salaire quand même car il ne l'aura pas rompu,
soit le parent se présente à votre "domicile" pour l'accueil de l'enfant aux horaires du contrat, mais comme vous ne serez pas là pour l'accueillir, il pourra donc mettre fin au contrat sans préavis pour faute (abandon de poste) et devra néanmoins régulariser votre dû (Régul, IC CP et IR à la veille de l'arrêt maladie) !!
Donc exactement ce qu'il vous doit à ce jour.
Ce parent doit savoir qu'il est tenu de vous remettre les papiers de fin de contrat (certificat de travail et attestation employeur). C'est une obligation légale qui leur est imposée et qui peut être sanctionnée par une amende en cas de défaut de leur part, voire à des astreintes par jour de retard... !
Demandez leur, s'ils souhaitent prendre le risque de se voir condamner par les PH pour un défaut de liquidation administrative du contrat de travail alors qu'il leur suffisait de mettre fin au contrat pour la scolarisation de leur enfant, alors que vous étiez encore en arrêt de travail (donc aucune obligation de démissionner !)