Bonsoir,
je crois qu'il y a une chose que vous n'avez pas comprise : personne n'a dit qu'un CDD se calculait obligatoirement sur 52 semaines.Par contre on vous a dit (et je suis d'accord) qu'il était souvent plus judicieux pour les parents de calculer sur 52 semaines. Tout cela dépend de la durée du remplacement (si on la connait ou si on peut l'estimer) et si pendant cette période l'AM prend des congés et aussi si pendant cette période les parents prennent des congés en décalé.
Le but de la mensualisation et de permettre un salaire identique tous les mois à la salariée mais aussi de bien étaler les dépenses pour les parents.
Je vais reprendre l'exemple d'un contrat enseignant. Celui-ci se calcule sur 36 semaines, les parents paient donc chaque mois 3 semaines de travail.
Imaginons un remplacement qui se ferait en mai et juin, donc pendant une période où il n'y a pas de vacances scolaires.
Si on choisit de calculer de la même manière pour un CDD, fin juin la mensu n'aura payé que 6 semaines d'accueil, les parents devront donc payer plus de 2 semaines de régularisation fin juin, 10% de prime de précarité et 10% de CP, la note va être salée.
Par contre si on choisit de calculer en année complète, certes la mensu sera un peu plus élevée, mais fin juin il ne devrait y avoir à payer en plus de la mensu que les 10% de précarité et 10% de CP. Là les dépenses auront été mieux réparties et selon ce que les parents perçoivent de la PAJE cela peut même être plus intéressant.
Avec les deux méthodes les parents vont payer la même somme mais dans le cas de l'année complète, les dépenses seront mieux réparties, ce qui est quand même le but de la mensualisation.
Dans le cas que je décris il n'y a pas de semaines d'absence, mais même dans le cas de semaines sans accueil, s'il s'agit des semaines de congés annuels de l'AM cela reste valable. En effet dans ce cas là quand l'AM est en congés ceux-ci seront déduits puisqu'ils ne sont pas encore acquis.
Il n'est absolument pas question de léser qui que ce soit quand on mensualise sur 52 semaines, il s'agit, quand la situation s'y prête d'être au plus près des besoins des parents pour un accueil d'une durée limitée.