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veeler écrit:

gaton écrit: lors du premier entretien, je demande toujours aux parents comment ils réagiront si je dois punir leurs enfants

il est clair pour moi que si un parent me dit que je ne dois pas le faire, c'est circulez, il n'y a aura pas de contrat entre nous

il y a pour moi un gouffre entre la théorie et la réalité que l'on vit tous les jours

il n'y a qu'a voir qu'en formation, on ne voit dans le meilleur des cas des formatrices qui ont travaillé en crèche ce qui est loin d'être notre quotidien

quand on est exaspéré par un enfant, en crèche, on peut dire stop, je fais une pause, je passe le relais, chez nous a part isoler l'enfant
quand les 3 ou 4 enfant que l'on acceuillent font des siestes décalées, on peut se retrouver a travailler jusqu'à 13h par jour sans aucune pause, en crèche ce n'est pas le cas Oui !!!!

je m'éloigne du sujet mais j'ai déjà eu le cas d'enfant que je trouvais impertinent, et bien je suis désolé mais j'ai puni et heureusement pour moi, les parents ont suivis

dans le cas où un parent n'aurait pas suivis, je pense que j'aurais démissionné Et que fais-tu avec des parents qui ont des principes et des exigences en matière d'éducation mais qui n'arrivent pas à les appliquer avec leurs enfants ??? Démissionner, oui j'y pense tous les jours, j'ai le courrier de demission qui s'écrit dans ma tête, sauf qu'il n'y a pas de proposition d'accueil et si je démissionne pour cet enfant, je travaillerai toujours avec la même amplitude et je perds 1/3 de mon revenu (53 heures et en dessous du seuil de pauvreté, ça fait refléchir ...)

je pense que nous sommes assez intelligentes pour faire la différence entre un enfant qui veut faire le clown et un enfant qui veut faire ce qu'il veut il y a des enfants sur lesquels tout glisse : les consignes, les mises en garde, les punitions, les compliments...c'est très déstabilisant quand on est seul adulte avec l'un d'entre-eux

j'ai eu l'occasion de participer a un conseil de discipline pour un enfant de 12 ans, et bien il fallait voir les petits sourires en coin alors que se jouaient son exclusion du collège
je doute fortement que cet enfant était un petit ange a 3 ans (en tout cas, une chose est sure il y a eu un problème dans l'éducation)

petit conseil à assmat44 si elle suit toujours la discussion : remettre tous les matins les "compteurs à zéro" : ne pas accueillir l'enfant "difficile" avec le passif de la veille et/ou des jours précédents

++++1

l'enfant a une éducation, une famille, des liens avec ses parents...
on ne peut pas sécuriser un enfant si on ne maintient pas des liens avec sa famille, le plus souvent on le fait en lui en parlant dans la journée (papa et maman travaillent, ils pensent à toi... ton frère est à l'école...)
culpabiliser les parents en remettant leur éducation en question ne rends pas service à l'enfant , un parent qui culpabilise perd la confiance qu'il a en soi, s'il perd sa confiance il ne pourra pas la donner à l'autre personne qui s'occupe de son enfant...et du coup l'enfant ne sera plus sécurisé et puis si c'est leur dire: "je sais mieux que vous", alors qu'il s'agit de leur enfant...ça sera forcément mal perçu...si on a des connaissances et des certitudes mieux vaut les faire passer autrement ...
après, nous en tant que pros nous pouvons aussi apporter autre chose à l'enfant, parce que nous sommes différents avec une objectivité que les parents ne peuvent pas avoir, et parce que nos réactions sont réfléchies...et surtout parce que cet enfant est une personne à part entière !

gaton écrit: lors du premier entretien, je demande toujours aux parents comment ils réagiront si je dois punir leurs enfants

il est clair pour moi que si un parent me dit que je ne dois pas le faire, c'est circulez, il n'y a aura pas de contrat entre nous

il y a pour moi un gouffre entre la théorie et la réalité que l'on vit tous les jours Bonjour gaton, vous avez raison... mais la théorie peut aider pour la pratique et souvent peut améliorer le quotidien ! encore faut-il essayer de mettre en pratique cette théorie, pour dire "ça ne marche pas" ou "ça marche" selon le cas, l'enfant, les parents etc....

il n'y a qu'a voir qu'en formation, on ne voit dans le meilleur des cas des formatrices qui ont travaillé en crèche ce qui est loin d'être notre quotidien

quand on est exaspéré par un enfant, en crèche, on peut dire stop, je fais une pause, je passe le relais, chez nous a part isoler l'enfant oui, vous avez encore raison, et c'est bien ce que vous devez faire: "isoler" l'enfant en évitant de parler de PUNITION, car on ne puni pas une personne qui s'exprime, même si cela dérange parfois... il s'agit d'expliquer que sa manière de s'exprimer n'est pas acceptable... c'est une différence importante pour un enfant qui doit apprendre à utiliser le langage plutôt que l'agressivité, l'impertinence, etc...
quand les 3 ou 4 enfant que l'on acceuillent font des siestes décalées, on peut se retrouver a travailler jusqu'à 13h par jour sans aucune pause, en crèche ce n'est pas le cas

je m'éloigne du sujet mais j'ai déjà eu le cas d'enfant que je trouvais impertinent, et bien je suis désolé mais j'ai puni et heureusement pour moi, les parents ont suivis

dans le cas où un parent n'aurait pas suivis, je pense que j'aurais démissionné

je pense que nous sommes assez intelligentes pour faire la différence entre un enfant qui veut faire le clown et un enfant qui veut faire ce qu'il veut faire le clown est une des multiples stratégies qu'utilise le petit enfant pour obtenir ce qu'il veut ( certainement parcequ'il a expérimenté que cela a fonctionné à un moment donné ) Vouloir faire ce qu'il veut (parcequ'il se croit tout puissant) fait partie du développement normal du tout jeune enfant, se sont les réponses de celui qui éduque qui doivent être adaptées, répétées souvent, en expliquant qu'il il y a des choses que l'enfant peut faire et d'autres qui sont interdites parceque dangereuses pour lui.

j'ai eu l'occasion de participer a un conseil de discipline pour un enfant de 12 ans, et bien il fallait voir les petits sourires en coin alors que se jouaient son exclusion du collège
je doute fortement que cet enfant était un petit ange a 3 ans (en tout cas, une chose est sure il y a eu un problème dans l'éducation)

Effectivement, à 12 ans on est sensé connaitre le bien du mal , ce qui n'est pas toujours le cas encore à 3 ans...Lorsqu'un petit de 3 ans n'a pas encore acquis cette notion,il est souvent très nocif et inutile de le cataloguer dans une cathégorie "d'enfants irrécupérables " !!!
Chaque enfant grandit à son rythme et les acqusitions faites auprès de vous, assistantes maternelles,personnelles de crèche ou autre, sont toujours bénéfiques pour les jeunes enfants, au-delà même des difficultés rencontrées par les parents pour éduquer leur progéniture.


Alors, surtout gardez le courage, la motivation, l'énergie pour continuer à croire que vous pouvez apporter votre "pierre à l'édifice" sinon les petirs auront tout perdu !!

Une amie des bébés écrit:

Alors, surtout gardez le courage, la motivation, l'énergie pour continuer à croire que vous pouvez apporter votre "pierre à l'édifice" sinon les petirs auront tout perdu !! [/color]

[/quote]


j'aime bien cette idée de "pierre à l'édifice" ou de "petite graine que l'on plante"...ou de "petits riens" qui font de grandes choses ...



ces mots sont pour assmat44 et veeler même si elles n'ont pas cette impression...

fabi13 écrit:

Une amie des bébés écrit:

Alors, surtout gardez le courage, la motivation, l'énergie pour continuer à croire que vous pouvez apporter votre "pierre à l'édifice" sinon les petirs auront tout perdu !! [/color]

j'aime bien cette idée de "pierre à l'édifice" ou de "petite graine que l'on plante"...ou de "petits riens" qui font de grandes choses ...



ces mots sont pour assmat44 et veeler même si elles n'ont pas cette impression... [/quote]
Merci de votre soutien.
Je suis bien consciente de ce que j'apporte à cet enfant mais aussi de ce dont je prive les autres
Je suis "droite dans mes bottes", je sais qu'il y a un problème, seule, je ne pourrais pas grand chose, je pare aux excès, aux dérapages, mais que faire d'autre ? la pmi m'a laissé en plan (j'attends une réponse depuis juin dernier), j'ai indiqué à la maman certains faits à transmettre à son pédiatre qui a tout de suite orienté vers un psychologue, mais le rdv n'est toujours pas pris ... (pas le temps : 8 semaines de congés par an + 22 jours de rtt, ce n'est pas suffisant pour prendre 1 rdv et s'y rendre !).

Bonjour
Oui il est bien difficile d’avancer dans ces conditions, pourquoi faire des enfants, et pourquoi vouloir croire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et rompre un contrat quand les gardes sont rare pas facile….
A savoir jusqu’où le tolérable est tolérable. Mais… un mot ….ou un matin…. on c’est que c’est fini…..
Restez droite dans vos bottes les filles, mettez les choses au point à l’arrivée de l’enfant (du respect et pas d’insolence) et devant les parents, après tout vous êtes chez vous, et vous devez travailler dans de bonnes conditions, si les parents sont vexés tant pis, ça peut les amener à réfléchir.