Bonsoir,
il me semble que les réponses apportées par Amie des bébés conviennent à la grande majorité des enfants que l'on a tendance à qualifier de "rebelles", "frondeurs", mais il faut être lucide, depuis quelques années, nous voyons des enfants qui sont au delà !

Pour assmat44, il faut faire preuve de "zenitude", prendre du recul, montrer de manière amplifiée son mécontentement, pas par des cris mais de manière un peu théâtrale et bien le dire, ne pas se disperser dans les interdits, et puis surtout valoriser tout ce qui est positif, montrer ce qui est bien quand on a grandi... ce genre de choses maintes et maintes fois rabâchées.
Depuis 21 ans que j'exerce cette profession, j'ai vu beaucoup d'enfants avec des comportements bien différents, certains d'une grande passivité qu'il est difficile d'éveiller, tous les autres qui cherchent les limites, ça c'est bien normal et qui vont mettre plus ou moins de temps à comprendre ce qui se fait et ce qui ne se fait pas (là je parle comportement avec les autres et sécurité pour lui-même et les autres) et puis quelques enfants qui, même après 2 ans et demi ou 3 ans passés chez nous (ou parfois chez plusieurs autres ass-mats) sont toujours "difficiles" et créent une grande tension pour tous les enfants accueillis.
J'ai un cas en ce moment (depuis 14 mois quand même), c'est épouvantable... en fait c'est un enfant qui n'est pas "élevé", elle grandit et vit selon ses instincts. Pour les parents, "il est difficile, c'est comme cela, on ne peut rien y faire" (ils amènent l'enfant le lundi matin en me disant : " il a été infect tous le week-end !", c'est choquant quand même

) Aucune suggestion faites aux parents n'est entendue, pas de réponse du côté de la PMI,
Amie des bébés nous rappelle que nous avons des enfants de 2 à 3 ans, celui qui me cause bien du stress n'a pas 18 mois !!!! il a eu un comportement "atypique" dès la maternité (ne poussez pas de cris en me disant que ce n'est pas possible !) il a marché à 7 mois, ne dort jamais, ou presque... pleins de choses qui interrogent comme on dit.
Je ne crois pas que pour ces cas un peu extrême nous ayons les solutions. Le travail "d'équipe" avec les parents, en crêche c'est possible ; avec nous, c'est difficile.