cedila écrit: Je vous reprend sur une chose. Vous dîtes " ce n'est pas un métier comme un autre"
Et bien si, justement, c'est un métier comme un autre.
Si c'est dans la nature de l'assmat de tomber souvent malade, de s'arrêter au moindre éternuement, il y a fort à parier qu'elle agiraitde la même façon dans une autre profession.
Il y a plusieurs choses qui vous posent question, je sens la suite de ce contrat assez mal partie. Le mieux serait que vous trouviez quelqu'un d'autre.
Qouiqu'il en soit, vous n'avez pas à payer votre assmat quand elle est absente, quand c'est elle qui refuse votre enfant ou quand elle demande à finir plus tôt.
Après, il est vrai que nous sommes confrontées à beaucoup de petites maladies, surtout si, en plus, elle a de jeunes enfants à elle. Et on réagit différemment. Moi, je suis assez résistante aux gastros, mais un gros rhume me rend HS; j'ai déjà travaillé avec une entorse à la cheville, mais une grosse fatigue me déclenche des chutes de tension au point de ne pas pouvoir bouger.
Une assmat n'étant pas un robot, il faut absolument que vous ayez une solution d'urgence en cas d'incapacité de l'assmat à travailler. Comme une baby sitter attitrée, une assmat qui travaille avec une collègue en binome.
Justement, j'ai dis cela car c'est un métier à grandes responsabilités, dédié à l'enfance, avec l'organisation et la patience qu'il faut, il faut vraiment que cela soit une vocation, je suis admiratif des ass-mat pour cela. Mais en soi je me suis demandé comment elle agirait dans un autre secteur, si la hiérarchie serait aussi cool que nous ou s'il y aurai sanction au bout d'un certain temps.
Il faut savoir qu'elle a quitté la coiffure pour commencer le métier d'ass-mat avec notre fille. Peut-être que cela se passait mal pour les mêmes raisons, qui sait.
Cette relation employeurs/employée est nouvelle pour ma compagne et moi, et le licenciement est vraiment l'ultime option, mais nous n'allons pas avoir le choix.