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cedila écrit: Et le retrait d'enfant, lui aussi tout à fait légal et dont les parents usent sans aucun état d'âme quand mamie prend sa retraite ou quand babychou rentre à l'école ? personne ne remet ça en question, personne ne se demande ce que va devnir l'am, si à force d'attendre, son projet ne lui passe pas sous le nez !!!

Ne conseillerait on pas à chaque salarié qui veut changer de poste ou d'entreprise , de négocier au mieux avec son employeur pour perdre le moins possible d'indemnités et de droits sociaux ?

Je ne vois pas pourquoi les assmat qui font de même seraient taxées de filoutes et profiteuses
A priori, celle ci a su tirer partie de sa situation pour éviter d'avoir à démissionner, tant qu'elle reste dans la légalité.il n'y a rien à dire

Et puis l'indemnité de fin de contrat, ça ne représente pas une somme énorme, par rapport à ce que tous les AUTRES salariés ont droit.

Et de toute façon, elle aurait due être payée, avec les regul salaires et cp d'ici quelques mois....................

+1

Le problème c'est que bien souvent on se place du côté affectif dans notre profession, du "bien et du mal", de la morale et on oublie le droit, ce qui est légal et on oublie aussi que l'on n'a qu'un son de cloche.
Vous êtes-vous demandé pourquoi cette AM voulait aller en MAM? Pourquoi elle déménageait? Pourquoi elle ne ferait pas ses travaux dans son nouveau logement? Si son salaire actuel (avec un seul enfant en accueil et peut-être pas ou plus de complément pole emploi) lui permettait de vivre correctement? Si elle pouvait subvenir aux besoins de sa famille en démissionnant?
Cette AM a le droit de déménager.
Cette AM a le droit de ne pas faire les travaux nécessaires à la poursuite de son activité dans son nouveau logement (elle n'en a pas les moyens, pas l'envie... peu importe).
Cette AM a informé le PE de la situation (elle a donc fait preuve d'un minimum de correction en ne le mettant pas devant le fait accompli), à lui de prendre les décisions qui s'imposent.
Il ne peut pas pousser sa salariée à démissionner et personne ne peut le faire.
Il peut donc juste rompre le contrat maintenant (ce qui vu les relations actuelles me semblerait judicieux) soit attendre que l'AM déménage et se voit suspendre son agrément et la licencier à ce moment là sans préavis (ça permettrait d'éviter l'indemnité de rupture ce qui au final vu la somme en jeu ne change pas grand chose pour la salariée).

Combien de collègues se retrouvent le bec dans l'eau car elle ont par exemple gardé une place pour le bébé d'une fratrie et qu'au final le plus grand leur est retiré parce que maman prend un congé parental et elles n'en sont informées qu'au dernier moment? Là encore on peut dire que ce n'est pas bien, que ceci ou cela mais la maman est dans son droit et cette naissance peut très bien avoir changé sa façon de voir l'avenir.

Qu'on s'entende bien je comprend bien la situation, j'aurai aimé de la franchise et qu'elle ne détourne pas la vérité...Je suis ouverte à la discussion, mais je ne supporte pas le mensonge!!! Maintenant mon fils n'était pas malheureux (même si elle ne faisait rien) !!!

J'ai du mal à comprendre : il y a eu des défauts de surveillance, elle ne fait rien avec votre petit bout, vous avez visiblement la possibilité de confier votre enfant aux grands-parents et vous la gardez .

Pensez à votre p'tit bout, à son bien-être et au vôtre et faites ce qu'il faut pour que vous retrouviez tous les deux la sérénité.

indydore écrit: Qu'on s'entende bien je comprend bien la situation, j'aurai aimé de la franchise et qu'elle ne détourne pas la vérité...Je suis ouverte à la discussion, mais je ne supporte pas le mensonge!!! Maintenant mon fils n'était pas malheureux (même si elle ne faisait rien) !!!

Dans de telles situation la communication n'est pas forcément aisée et les quiproquo arrivent vite.

Pour ce qui est de la clôture et pour avoir eu dans mes connaissances le cas d'un déménagement dans une maison neuve et plus grande, le fait que la clôture ne soit pas installée a posé problème pour le maintien de l'agrément (pourtant c'était une AM qui avait de nombreuses années d'expérience et on était en hiver donc impossible de couler le béton pour la faire). L'AM a du batailler pour conserver son agrément et s'engager à ce que les travaux soient faits dès le printemps, ce qui a été fait et que la puer est venue constater.
Alors peut-être que la PMI dans votre secteur est plus "cool" mais je doute que dès les beaux jours cela ne pose pas problème.

De toute façon, la PMI ne peut absolument pas vous promettre que la nouvelle maison sera ok pour que l'assmat garde son agrément sans l'avoir inspectée de fond en comble
.
C'est du jamais vu ça! La personne qui vous a dit cela prend des libertés et s'engage à tort.

Après, vous pouvez toujours attendre qu'elle déménage et voir à ce moment là.

Si vous la suivez, si la pmi est ok pour l'agrément et que l'am refuse de prendre votre enfant, elle n'aura d'autre choix que de démissionner (mais ça fait beaucoup de "si")

L'ambiance risque d'être de plus en plus tendue, pour que finalement, vous la licenciez, de toute façon, en septembre ou janvier (certes, jusqu'à janvier, c'est long)

Par contre, nous n'avons pas tous les éléments, mais d'après ce que vous dîtes, l'assmat vous a prévenue de sa volonté d'exercer en MAM, (j'ai loupé quelque chose, peut être, mais ne pouvez vous pas y faire garder votre enfant dans cette MAM ?), elle vous a prévenue qu'elle allait déménager et que son nouveau domicile ne serait pas conforme pour un agrément. je trouve qu'elle a fait preuve de franchise

Alors, oui, elle pourrait démissionner, mais elle a une porte de sortie pour pouvoir bénéficier légalement des aides pole emploi .
Doit on lui en vouloir pour ça, même si ce n'est pas déontologiquement irréprochable ?

L'auteur du post estime le sujet résolu.