Bonjour,
Je n'ai pas trouvé de forum de présentation alors je me permets de poser directement ici mes questions... En espérant des éclairages sur ce cas assez particulier !
Mon assmat est partie en congé maternité fin juillet, elle devrait reprendre le 27 janvier (3ème enfant donc 6 mois d'absence). Nous avons décidé de poursuivre plutôt avec sa remplaçante (par chance, nous avons signé un CDI avec elle). Nous sommes bien conscients que nous ne pouvons pas la licencier pendant le mois qui suit sa reprise, nous voulons trouver un arrangement dans l'intérêt de notre fils qui a été plus longtemps avec sa nouvelle assmat (le remettre un mois et demi chez la première pourrait le perturber, mais si nous y sommes contraints, nous le ferons).
Toutefois, je précise aussi que la 1ère assmat a un agrément pour 4 enfants mais seulement pour 2 de moins de 2 ans (et elle en aura 3 au 27 janvier). Elle nous a dit obtenir une dérogation sans aucun problème mais n'a pas encore fait sa demande. Je suis moins sûre qu'elle car elle a aussi un enfant handicapé dont l'état ne s'améliore pas, au contraire, ce qui nécessite des absences, y compris sur son temps de travail... et non accordées par nous vu qu'elle laisse notre fils à son conjoint. Toutefois, je ne veux pas partir dans le conflit...
Je l'ai donc appelée pour savoir où elle en était, si elle voulait prendre un congé parental ou reprendre en n'oubliant pas de demander sa dérogation. Elle m'a alors appris qu'elle ne reprendrait que début mars car elle doit subir une intervention chirurgicale et qu'elle aurait au moins 3 semaines d'arrêt de travail (c'est donc pourquoi je suis bien contente d'avoir signé un CDI avec sa remplaçante !).
Bref, ma question est de savoir si la protection du congé maternité tombe du fait de son arrêt de travail non lié à une grossesse ?
Si ce n'est pas le cas, dans les procédures, est-ce que j'ai raison de penser que le mois de protection court bien à compter de sa date de reprise initiale (le 27 janvier) et que je peux lui envoyer un préavis le 27 février (elle n'aurait donc notre fils que le temps de son préavis, et encore je lui proposerai de poser des congés et on verra) ?
En fait, j'ai surtout la crainte que cet arrêt prolonge son temps de protection, car on risque d'atteindre l'année d'ancienneté et ça voudra dire 1 mois de préavis (c'est pas pour le montant des indemnités que je me préoccupe, mais pour le fait de faire changer notre fils d'accueil encore et encore alors qu'il est bien là où il est...).
Merci d'avance pour vos réflexions !
Bonne journée,