metal1988 écrit: Bonjour
Dans ce questionnement, le fait d'avoir droit ou pas à la rupture conventionnelle, ne sera peut-être appliquée que dans certains cas précis donc : Faire "sauter" les 10 semaines de protection, ou rupture en AT (quoique lu sur autre forum que même en AT, on peut avoir un retrait d'enfant).
Pour tout autre cas, il n'y à pas d'intérêt sauf pour la salariée...
Personnellement celà me gêne énormément pour ce cas particulier (bien que je puisse comprendre les raisons financières pour cette maman, encore que je ne suis pas sûre que celà va être moins onéreux), car j'y vois là un recul des droits des femmes.
Tant mieux si là, il s'agit d'un commun accord, mais nous n'avons que l'information de l'employeur.
Ce qui est dommage encore une fois, c'est que notre profession est soumise aux avis divergents et aux positions divergentes des Directes et des cours de cassation.
Plus d'obligations, moins de protection.
Bonne journée.
Bonjour metal1988,
Je comprends bien tout ça.
Je suis aussi pour la protection des femmes.
C'est bien pour ça que j'ai précisé que le parent devra replacer son enfant auprès de sa première assmat et rompre le contrat de la remplaçante. Lorsque l'assmat envisage de reprendre son travail, c'est normal qu'elle puisse bénéficier de la protection des 10sem.
Mais lorsque l'assmat a d'autres projets, et souhaite justement ne pas reprendre pour une reconversion, par exemple. Dans ce cas, la RC serait justement indiquée, non ?
Parce que des assmat qui se disent "je veux plus reprendre en tant qu'assmat mais je ne veux pas démissionner pour ne pas perdre le chômage", ça existe ! Et là, défendre bec et ongles la protection contre le licenciement est franchement déplacée ! Du coup, la RC permet, pour un tel cas, de satisfaire les 2 parties.
De toute façon, si le parent ne peut se permettre de payer 2 assmat, il n'aura d'autre choix que de replacer l'enfant auprès de la 1
ère assmat... Bon courage à elle, de reprendre un enfant qu'elle ne souhaite plus accueillir car elle a la tête dans d'autres projets...
et on ne parle pas de l'enfant, bien sûr, puisque cet élément n'entre pas en ligne de compte !
Le parent a des obligations, mais l'assmat aussi.. celle de reprendre son poste après son congé maternité... si elle ne le fait, le parent ne devrait pas à avoir à la payer... c'est bien pour cela qu'elle doit donner ses intentions 1 mois avant la reprise de son poste !
Bref, s'obstiner à refuser la RC dans un tel cas au nom de la protection des femmes risque de placer les 2 parties dans une situation inconfortable et qui peut vite devenir pénible pour les 2 parties et avoir des répercussion sur l'enfant en accueil !
... ça n'a plus rien à voir avec la protection contre le licenciement !