SUJET :

bichette94 écrit: Autre chose m'interpelle: si l'on doit appeler le samu, on n'a pas non plus le poids exact de l'enfant à ce moment là surtout sil'on n'a jamais eu d'ordonnance récente avec le poids de l'enfant et cela veut dire aussi que l'on ait chez nous du doliprane pédiatrique(le fameux sirop rose): mais qui l'achète si l'on n'est pas sensé en donner aux enfants... tout cela est vraiment très confus

Et bien le médecin devrait vous dire quoi faire dans ce cas, c'est lui le médecin.

Merci pour tous ces conseils. c'est quand même un sujet bien sensible!

"Pour lever le doute sur cette question, une circulaire du 27 septembre 2011 de la direction de la sécurité sociale et de la direction générale de la santé a permis de préciser que, dans le cas d'un médicament prescrit, si le mode de prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité d'apprentissage, et lorsque le médecin n'a pas demandé l'intervention d'un auxiliaire médical, l'aide à la prise du médicament est considérée comme un acte de la vie courante.
Concrètement, cela signifie que seule l'autorisation des parents, accompagnée de l'ordonnance médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre aux assistants maternels d'administrer les médicaments requis aux enfants qu'ils gardent.
De plus, afin que ces règles soient bien connues des assistants maternels, le décret du 15 mars 2012 relatif au référentiel fixant les critères d'agrément des assistants maternels prévoit que soit prise en compte pour l'examen d'une demande d'agrément la capacité du candidat à appliquer les règles relatives à l'administration des médicaments.
Pour conclure, monsieur le sénateur, je vous remercie d'avoir posé cette question. Elle nous donne l'occasion d'affirmer qu'il n'existe pas de contradiction dans la réglementation. Le champ des devoirs et obligations, ainsi que le rôle des assistants maternels est clairement défini par la réglementation existante, et garantit pleinement la sécurité des enfants."

Réponse du ministre de la santé en 2012 dans une circulaire. Alors que dire de ça? Pourquoi il y aurait des débats ?
Voici le lien [url=http://http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ12090131S.html]ICI[/url]

Marie-Louise écrit: "Pour lever le doute sur cette question, une circulaire du 27 septembre 2011 de la direction de la sécurité sociale et de la direction générale de la santé a permis de préciser que, dans le cas d'un médicament prescrit, si le mode de prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité d'apprentissage, et lorsque le médecin n'a pas demandé l'intervention d'un auxiliaire médical, l'aide à la prise du médicament est considérée comme un acte de la vie courante.
Concrètement, cela signifie que seule l'autorisation des parents, accompagnée de l'ordonnance médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre aux assistants maternels d'administrer les médicaments requis aux enfants qu'ils gardent.
De plus, afin que ces règles soient bien connues des assistants maternels, le décret du 15 mars 2012 relatif au référentiel fixant les critères d'agrément des assistants maternels prévoit que soit prise en compte pour l'examen d'une demande d'agrément la capacité du candidat à appliquer les règles relatives à l'administration des médicaments.
Pour conclure, monsieur le sénateur, je vous remercie d'avoir posé cette question. Elle nous donne l'occasion d'affirmer qu'il n'existe pas de contradiction dans la réglementation. Le champ des devoirs et obligations, ainsi que le rôle des assistants maternels est clairement défini par la réglementation existante, et garantit pleinement la sécurité des enfants."

Réponse du ministre de la santé en 2012 dans une circulaire. Alors que dire de ça? Pourquoi il y aurait des débats ?
Voici le lien [url=http://http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ12090131S.html]ICI[/url]

Cette réponse Ministérielle, nous la connaissons mais c'est justement ce qui était déjà soulevé dans cet article : blog.profdedroit.com/pages/medicaments

Ce Ministère ne fait que dire OK les assmats peuvent donner des médicament parce que ou d'ailleurs pour obtenir leur agrément elles ont été évalué sur cela, sur leur capacité.

Un peu légère l'évaluation et nous ne sommes pas pour autant formés pour cela.

Donc cette réponse Ministérielle ne nous ôtera pas notre responsabilité. D'ailleurs ce Ministère ne sera pas juge en cas de gros problème, il ne nous dispensera pas d'être poursuivie.

Donc tout le monde peut faire ce qu'il veut, mais sous sa responsabilité.

Mais les assmats n'ont pas pour autant l'obligation de donner des médocs même avec ordonnance, personne ne peut les y obligés.

Personne ne peut obliger un employeur à délivrer un protocole ou une ordonnance, dans le cas ou..., à une assmat.

Si il n'y a pas d'ordonnance et bien l'assmat doit faire appel au samu et point barre.

En gros une circulaire n'a pas de valeur juridique ? Et les formations non plus ? Si dans la loi il n'est pas écrit que la formation doit comprendre l'aide à la prise de médicament, l'administration etc cette circulaire sert donc à rien ? Pourtant c'est quand même dans le décret de 2012 qu'il est dit que l'évaluation à la prise de médicaments doit être faîtes. En gros vous êtes comme les grands parents où la babaysitter qui donnerait son traitement le soir aux enfants avant d'aller au dodo pendant que les parents se font un restau. Vu que le médecin ne précise pas sur l'ordonnance que cette prise nécessite une aide , c'est considéré comme acte courant et donc pas puni par la loi vu que c'est une aide par un tiers. Sinon les Grands parents, et tata Huguette ne pourraient même pas donner les médicaments prescrits quand ils gardent les mioches pendant les vacances non?

Il n'y a pas la formation qui prévaut puisque elle a été faîte après cette loi?

Je suis okay avec vous mais je pensais que les circulaires étaient plus étudiées que ça dans leur réponse. C'est vrai que c'est bizarre d'inclure dans la formation la prise de médicaments si en fait c'est interdit: ça n'aurait pas été autorisé par les autorités compétentes non?
Très bizarres vous avez raison

Marie-Louise écrit: En gros une circulaire n'a pas de valeur juridique ? Et les formations non plus ? Si dans la loi il n'est pas écrit que la formation doit comprendre l'aide à la prise de médicament, l'administration etc cette circulaire sert donc à rien ? Pourtant c'est quand même dans le décret de 2012 qu'il est dit que l'évaluation à la prise de médicaments doit être faîtes. En gros vous êtes comme les grands parents où la babaysitter qui donnerait son traitement le soir aux enfants avant d'aller au dodo pendant que les parents se font un restau. Vu que le médecin ne précise pas sur l'ordonnance que cette prise nécessite une aide , c'est considéré comme acte courant et donc pas puni par la loi vu que c'est une aide par un tiers. Sinon les Grands parents, et tata Huguette ne pourraient même pas donner les médicaments prescrits quand ils gardent les mioches pendant les vacances non?


Perso je reste là dessus :


Aucune autorisation, prescription, protocole ou décharge, aucun document, qu’il émane des parents, du médecin, de la hiérarchie, de qui que ce soit d’autre, ne peut exonérer le professionnel de sa responsabilité en cas d’accident, de réaction allergique, de choc anaphylactique : chacun est pénalement, civilement et personnellement responsable de ses actes.


Et la formation que j'ai suivie n'incluait PAS DU TOUT, la possibilité et la démonstration d'une aide ou d'une admnistration d'un médicament quel qu''il soit. Donc là dessus je suis bien les consignes données en formation.
Ces consignes allaient très loin : Pas d'application de pommades (je pense aux érythèmes), pas d'antiseptiques, pas de crème type arnica, ou produit solaire, rien ne doit être introduit dans quelque orifice quel qu'il soit......
Notre attention à bien été rappelée justement que nos responsabilités individuelles étaient bien engagées dans l'administration potentielle de médicaments, présence d'une ordonnance ou pas.
Je préfère largement avoir eu ces infos, plutôt qu'une pmi, m'autorisant (mais de quel droit ?) à donner des médocs.

Et nos formations n'aboutissent pas à un diplôme d'infirmière !! Ni à quoi que ce soit d'autre d'ailleurs !!! Juste l'unité 1 du cap petite enfance.

Savez vous même que les "anciennes" assmats, n'ont pas eu à faire la totalité de la formation, 60 h au lieu des 120h, et que donc certaines d'entre nous n'ont même pas, l'attestation de formation aux premiers secours, et ce faute de moyen des CG ??
C'est pourtant il me semble, avant toute administration de quoi que ce soit, primordial dans l'accueil des enfants.

Il n'y a pas la formation qui prévaut puisque elle a été faîte après cette loi?

Je suis okay avec vous mais je pensais que les circulaires étaient plus étudiées que ça dans leur réponse. C'est vrai que c'est bizarre d'inclure dans la formation la prise de médicaments si en fait c'est interdit: ça n'aurait pas été autorisé par les autorités compétentes non?
Très bizarres vous avez raison