Elothy écrit: Après appel à la DIRECCTE de mon département, le juriste m'a répondu que comme je n'avais reçu un courrier en AR de mon ass. mat. je ne suis officiellement pas informée de son état de grossesse (c'est la loi), et je peux donc retirer mon enfant sans motif.
Sauf que cette personne a oublié de vous dire que lorsqu'elle reçoit sa lettre de licenciement, l'assmat à 15 jours pour vous faire parvenir son certificat et dans ce cas le licenciement est annulé.
De plus, elle ne perdra ni son congé mat, ni son congé parental si nous la licencions. Savez vous comment sont calculées les indemnités de congés maternité ? Visiblement non. Connaissez vous les conditions pour obtenir le droit au congés parental ? Je pense que non. Et la personne qui vous a répondu non plus.
Si nous restions tel quel aujourd'hui, elle serait en congé mat et en effet je n’aurais rien à lui devoir sauf les CP acquis pendant son congé mat. De plus, à la fin de celui-ci , je devrais attendre 4 semaines pour lui faire parvenir sa lettre de licenciement avec un prévis d'un mois par la suite. Bilan : 6 mois de CP à lui devoir (normal), mais également deux mois de salaires (pas trop à mon sens). Sauf si elle prenait un congé parental les 4 semaines n'ont plus lieu.
Toutes vos informations m'ont aidé mais n'étaient pas totalement justes.
Pour info, la personne qui m'a donné ces informations est le juriste qui effectue la formation aux ass.mat.
Bonne fin de journée.
Avant le congé de maternité
Dès lors que l'employeur a connaissance de la grossesse d'une salariée, il ne peut pas la licencier, sauf s'il justifie :
soit d'une faute grave de la salariée, à condition qu'elle ne soit pas liée à sa grossesse,
soit de son impossibilité de maintenir ce contrat pour un motif étranger à la grossesse ou à l'accouchement (par exemple, en cas de motif économique justifiant la suppression du poste).
Par conséquent, en dehors de ces motifs, une procédure de licenciement en cours est annulée à condition que la salariée envoie à son employeur un certificat médical justifiant qu'elle est enceinte et indiquant la date présumée de l'accouchement.
Le certificat est envoyé par lettre recommandée avec avis de réception, dans les 15 jours à compter de la notification du licenciement. La réintégration de la salariée enceinte dans l'entreprise doit avoir lieu au plus vite, après réception par l'employeur du certificat.
vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2873.xhtml
Et j'ajoute que le salarié n'a pas de délai pour vous avertir de sa grossesse, comme je vous l'ai dit, ni de moyen formel, elle peut très bien le faire à l'oral. Mais il est évident que si elle veut bénéficier de tous ses droits, elle doit vous en informer et c'est ce qu'elle à fait puisque vous êtes là et qu'elle vous a informé de son amniocentèse.
vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1144.xhtml