Autant , en général, je trouve vos réactions sensées et posées, autant là, oui, je suis choquée.
De quel droit posez vous un jugement sur cette assmat ?
Vous partagez ses journées avec ce bébé qui pleure et ne dort pas ?
Cette assmat a travaillé avec ces parents depuis plusieurs années puisqu'elle a accueilli l'ainé, pendant 3 ans, et d'après ce que dit la maman, tout s'est bien passé.
Si elle ne continue pas avec ce bébé, c'est que la situation ne doit plus être possible pour elle.
Et je pense qu'il est beaucoup plus professionnel d'admettre qu'on y arrive pas plutôt que de continuer à tous prix, quitte à y laisser ses nerfs et sa santé.
C'est tellement facile de dire qu'on abandonne les enfants et leurs familles !!!
L'été dernier, j'ai moi aussi abandonné un enfant, ses parents et le 2ème à naître. Tout simplement parce qu'au bout de 9 mois de galère, j'ai décidé que mon équilibre passait avant mon métier.
Quand on voit la journée commencer avec une boule au ventre, envie de pleurer, quand on ne voit plus que le coté négatif du métier, quand on s'aperçoit qu'on fini par ne plus supporter les enfants, les crises, les conflits, quand on voit que les autres enfants sont mal aussi et qu'au final, le médecin nous colle sous anti dépresseurs, vaut mieux arrêter non ?
Perso, dans cette histoire, je n'ai qu'un seul regret, ne pas avoir mis fin au contrat plus tôt.
L'assmat arrête en fin de période d'essai. Je suppose qu'elle a ses raisons. Le bébé est mal, elle est mal, ça peut perturber aussi les autres enfants, avoir des répercussions sur sa famille.
Que les parents refusent de dire que c'est eux qui mettent fin au contrat, ils en ont le droit. Bon, je trouve que ça fait un peu vengeance dans la mesure ou eux, ça ne leur coute rien, mais que ça va empêcher l'assmat de toucher quoique ce soit. Belle considération pour avoir accueilli l'ainé sans souci !! Dommage que les parents réagissent ainsi, mais on peut comprendre.
Après, il ne faut tomber dans le piège de laisser la situation se dégrader. D'autant plus que strictement légalement parlant, tant qu'il n'y a pas une rupture écrite d'un coté ou de l'autre, le contrat court toujours et les parents doivent payer. Si la période d'essai est dépassée, il y a aussi un préavis de 15 jours.