metal1988 écrit: Bonjour,
Je ne vais pas aller dans le même sens que vous par rapport au fait que ce soit un métier difficile.
Je dirais différent peut-être.
C'est un métier à responsabilité, mais les difficultés sont liées en grande partie à la dévalorisaiton de notre profession, car beaucoup pense encore que nous ne faisons rien à la maison.
Et les conseils généraux sont je crois, je pense en grande partie responsable du fait que les employeurs ne nous prennent pas au sérieux.
Pourquoi ?
La formation obligatoire ne tient pas compte justement de la relation employeur-employé. La formation est quasi inexistante par rapport aux contrats, à nos devoirs et obligations de salarié(es), et aux obligations et devoirs de l'employeur.
Pourtant, lorsque l'on à des contrats bien ficelés et bien expliqués, on à quand même moins de conflits. Et le travail est plus serein. Et donc moins "difficile'".
C'est tout à fait normal que l'on ce soit l'accueil de l'enfant, les soins, l 'hygiène qui soient au centre de la formation. Mais là où on passe des heures à étudier le change sous toutes les coutures, il n'y à pratiquement pas de "modules" sur par exemple, l'accueil d''un enfant en "difficulté" passagère ou sur du long terme. Quand je parle de difficulté, c'est par exemple pour le cas d'un enfant où les parents se séparent, ou bien un enfant issu d'une famille monoparentale, et où l'arrivée d'un conjoint ou conjointe peu perturber.
J'aurais aimer que les besoins de ces enfants soient plus approfondis dans la formation, car malheureusement ces situations sont de plus en plus fréquentes, et l'assistante maternelle à un rôle important à jouer dans ces moments là.
Et donc pour le point de vue relationnel entre employeur et salarié, il n'y à rien ou pratiquement rien, et de ce fait, chacun et chacune, font les contrats à leur sauce, ce qui contribue souvent à des dégradations de relations entre l'assmat et son employeur.
C'est un métier où l'on doit tout prouver, nos compétences en matière d'accueil, mais aussi nos droits; jamais pris au sérieux par les employeurs, sans parler des rams, ou des directe, pajemploi, pas mieux, qui ne nous prennent pas au sérieux.
En ne nous formant pas sur nos droits en tant que salariés, car les CG disent bien que ce n'est pas le but de la formaiton, les CG nous négligent et nous dévalorisent en tant que professionnelles;
Et pourtant, les formations insistent beaucoup sur notre positionnement en tant que pro, mais uniquement par rapport à l'accueil de l'enfant, (primordial évidement), mais c'est comme pour beaucoup de choses, tout çà est vu d'en "haut", mais le côté concret et réel des choses leur échappe.
Bon j'arrête là.
oui tout cela est tellement vrai!! ce qui peut expliquer le raz le bol au bout de quelques années voire des "décennies"...on arrive à baisser les bras !
chez nous, pour les formations on a la chance que le RAM nous en propose mais cela va etre terminé cpte tenu que les aides disparaissent. La personne responsable du RAM a eu l idée de voir avec nos points CIF ou DIF(je ne me rappelle jamais!! dsl

) ainsi certaines ont pu suivre les aides aux 1
er secours ou faire la remise à niveau pour d autres, par un organisme très très compétent et vraiment ciblé sur la petite enfance!!ce qui n est pas négligeable.
cela s est fait sur le(s) samedi(s).à notre demande.
Mais les formations peuvent être dans l après mid ou le soir...Mais c est bpc moins facile à gérer..La journée il faut faire garder les enfants par quelqu un d autre qui est habilité(les parents ne veulent pas tous accordés la garde momentanée à d autres personnes, pas confiance

et le soir, je pense que vous en conviendrez après notre journée

Nous regardons pour faire une formation sur le stress, les relations assmat parents, les enfants avec des "soucis" . en utilisant ces points qui sont, pour la plupart de nous, perdus au bout de quelques années!
malheureusement c est tjrs à nous à nous prendre en charge là où d autres ont droit à des formations!!! ce qui veut bien dire notre manque de reconnaissance..
pour l instant je continue mais je suis beaucoup plus "aigrie"(c est pourquoi je ne tergiverse plus longtemps avec les parents s ils ne veulent pas comprendre quand il y a des soucis) mais pas d inquiètude, pas avec les enfants auprès desquels j aime "travailler"..le jour où je n en pourrai plus du tout et bien je prendrai la bonne décision d arrêter

car reprendre des études

, bravo à celles qui peuvent le faire

je les envie!!!!