Bon, en tout cas, pour les congés, je ne lui doit rien, on en a reparlé ce matin. Et en fait elle compte 42 semaines + 5 semaines pour faire des congés par anticipation, je ne sais plus qui en a parlé plus haut, mais c'est ce raisonnement qu'elle utilise.
Par contre, pour le calcul des indemnités, elle dit ne pas vouloir revenir sur le contrat, qu'elle a eu son avocat, la Direccte, bref, je pense qu'elle essaie de me faire peur et de me faire craquer.
Mais j'ai eu confirmation que les éléments du contrat au sujet de l'indemnité de rupture n'étaient pas légaux, et ce par la Direccte.
Ci-après le message de la Direccte :
Bonjour,
La Cour de Cassation a tranché : l’indemnité légale n’est pas due aux assistantes maternelles employées par des particuliers quand bien même l’indemnité prévue au contrat serait celle, plus favorable, prévue par les dispositions du Code du travail.
Cette indemnité n’est applicable que par les assistantes maternelles employées par des personnes morales (associations ou entreprises).
Le fait que vous ayez signé ce contrat ne vous oblige pas à lui régler l'indemnité légale, cette indemnité n’étant pas applicable à votre relation contractuelle.
Cordialement,
Le Contrôleur du Travail
et j'ai eu également une suite à ce mail :
Bonjour
Je vous ai joint copie de l’arrêt de la Cour de Cassation concernant les indemnités à verser à une assistante maternelle en cas de rupture.
Je vous précise que le contrat de travail fait mention de dispositions datant de 2008/ 2009 évidemment non applicable depuis la jurisprudence de 2012
Je vous joins un extrait concernant les indemnités de rupture expliquant le raisonnement juridique ayant abouti à cette décision.
Une saisine des Prud’hommes me semble totalement inutile en la matière.
Cordialement
Le Contrôleur du Travail